Naissance | |
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Nom de naissance |
Victor Lévy |
Pseudonyme |
Victor Haïm |
Nationalité | |
Activités | |
Enfant |
Victor Haïm est un dramaturge, acteur, scénariste, metteur en scène et professeur d'art dramatique français d'origine gréco-turque né le à Asnières-sur-Seine (Seine). Ses œuvres sont traduites et jouées dans plusieurs pays.
Il est le père de l'actrice et metteure en scène Mathilda May et de la danseuse et comédienne Judith Haim, connue sous le nom de Judith Réval.
Victor Lévy, qui prendra plus tard le nom de plume de Victor Haïm, est né à Asnières le , dans une famille juive sépharade originaire de Salonique[1]. Ses parents déménagent ensuite rapidement[style à revoir] pour Nantes. La Seconde Guerre mondiale a des conséquences dramatiques pour sa famille qui doit se réfugier dans la clandestinité dans le Massif central en 1941. Toute la famille de sa mère est exterminée[2]. Revenu à Nantes en 1945, il reprend ses études au lycée Jules Verne puis au lycée Clemenceau, et il entre, en parallèle de son cursus scolaire, au Conservatoire d’art dramatique de Nantes, où il étudie sous la direction de Jacques Couturier. Il en sort en 1954, sans prix mais avec une médaille de diction. Il s'installe alors à Paris, où il fait des études de lettres, obtenant une maîtrise de Lettres modernes, et entre à l’École supérieure de Journalisme. Il trouve un stage à l’Agence France Presse mais ses passions restent le théâtre et l'écriture. Il écrit à cette époque deux pièces qui ne seront jamais jouées[3].
Quelques mois après son mariage avec Danielle Lévy, en 1957, il est envoyé au service militaire pour 28 mois, dont 14 en Algérie[2].
Revenu à Paris en 1960, il commence une carrière de journaliste, d'abord à l'Agence France Presse, puis pour un journal économique pendant trois ans, puis pour des magazines. Simultanément, il se fait connaître à partir de 1963 comme auteur de théâtre, écrivant notamment pour la radio et la télévision, et aussi pour la scène, sous le nom de plume de Victor Haïm. Il emprunte ainsi le deuxième prénom de son père, Joseph Haïm Lévy. Il met fin à sa carrière journalistique en 1977[2],[3]. Son premier succès est, en 1963, sa pièce La peau du carnassier qui est créée par Pierre Valde, professeur au cours Dullin, et, notamment, Gérard Desarthe et Michelle Marquais[2]. La pièce sera représentée dans plus d’une vingtaine de pays. Sa carrière est dès lors lancée en France comme à l'étranger - ses œuvres sont traduites dans une quinzaine de langues. En 1966, sa pièce Mourir en chantant, et, un an plus tard, L’arme blanche sont de nouveaux succès. Il est dès lors soutenu par les éditions de l’Avant-Scène, qui publient ses nouvelles œuvres dans leur revue et dans la Collection des Quatre-Vents[4].
Il se diversifie en 1970 en écrivant une pièce pour marionnettes, un livret d’opéra et un ballet-comédie. À partir de 1982, il scénarise des films, sa première œuvre étant Entre Chats et Loups, suivie de Les Incorrigibles (1977), Ja Peur (1994), Noces Cruelles (1996). De plus, il devient professeur d’art dramatique en 1983, au Théâtre de L’Ombre, puis au cours Florent. Il exerce cette fonction jusqu’en 1991. En 1992, il intervient à l’École régionale des acteurs de Cannes, et deux ans plus tard, au département culture et communication de l’Université d'Évry. Le Centre français du théâtre de l’Unesco fait appel à lui pour occuper le poste de secrétaire[4].
À partir de 1976, il joue dans ses propres pièces[2]. Son premier rôle est dans sa pièce intitulée Isaac et la sage-femme[4].
(Pour son œuvre théâtrale)