Villaines-sous-Bois est située près de l’autoroute A16 et de la Croix Verte, qui offre un accès rapide à Paris, à l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle et à la ville nouvelle de Cergy-Pontoise.
La gare est desservie à raison d'un train omnibus par heure en heures creuses et par un train semi-direct à la 1/2 heure (direct de Sarcelles - Saint-Brice à Montsoult-Maffliers et omnibus ensuite) en pointe. Il faut de 33 à 36 minutes de trajet à partir de la gare du Nord.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 701 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bonneuil-en-France à 13 km à vol d'oiseau[4], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 616,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Au , Villaines-sous-Bois est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle appartient à l'unité urbaine de Belloy-en-France[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[10]. Cette aire regroupe 1 929 communes[11],[12].
La localité était désignée Villanæ[13], Villena en 1004, Villainnes vers 1272[14], Villennes[13].
La commune est instituée par la Révolution française sous le nom de Villaine en 1793, puis de Villaines[15]. En 1922, elle est renommée Villaines-sous-Bois[16].
Le nom de Villaines provient de villana, dérivé du latin villa, la ferme. Le nom du village dénommé Villena in Parisiaco apparaît pour la première fois en 838 sur le testament d'Aldric, évêque du Mans[réf. nécessaire].
La seigneurie passe à Jean Guyard en 1476, puis à Jean de Vignolles au début du XVIe siècle, et à Guillaume de Verthamont et son épouse Denise Le Beau en 1597.
La terre est acquise en 1641 par Macé Le Boulanger, prévôt des marchands de Paris.
Outre la grande culture céréalière, le travail de la dentelle réalisé par les femmes fait vivre les villageois du XVII e au XIXe siècle.
Une nouvelle communauté de communes Carnelle Pays-de-France, dont la commune fait désormais partie, est ainsi créée par un arrêté préfectoral du qui prend effet le [22],[23],[Note 4].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].
En 2021, la commune comptait 775 habitants[Note 5], en évolution de +1,44 % par rapport à 2015 (Val-d'Oise : +3,39 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
L'école primaire a été baptisée en 2009 Les Camélias-Yann-Arthus-Bertrand en l'honneur du photographe Yann Arthus-Bertrand[31]. A la rentrée 2011, elle comptait 93 élèves, répartis en 4 classes à deux niveaux[32].
En 2017, la commune est dépourvue de commerces, à l'exception d'une jardinerie. La municipalité souhaite de longue date utiliser l’ancien bâtiment de la mairie pour y installer un café-restaurant, dans lequel les habitants pourraient retrouver d’autres services[33]
La paroisse est attestée dès le milieu du XIIIe siècle, et de cette époque pourrait dater le clocher, sans caractère particulier.
Pendant la seconde moitié du XVIe siècle, le chœur est reconstruit dans un style hésitant entre le gothique flamboyant, pour le profil des nervures de la voûte et l'emploi de l'arc brisé, et la Renaissance, pour les clés de voûte pendantes et les chapiteaux.
Le chœur ne comporte qu'une unique travée carrée et est très basse, mais il se distingue par son architecture raffinée, insoupçonnée pour une minuscule église rurale. La nef est une simple salle rectangulaire, qui a reçu sa forme actuelle au XVIIIe siècle[35],[36].
L'église a été restaurée en 1926 et après son inscription aux monuments historiques, et se trouve aujourd'hui dans un parfait état de conservation. Malgré la petite taille du village, elle accueille des messes dominicales anticipées chaque samedi soir. Elles sont célébrées selon la forme tridentine du rite latin.
D'azur à la fasce d'or, accompagnée en chef d'un clou de la Passion d'argent accosté de deux fleurs de lys d'or et en pointe d'une rose d'argent.
Détails
La fasce d’or et la rose proviennent des armes des Leboulanger, seigneurs de Villaines au XVIIe siècle, depuis que Macé Leboulanger, prévôt des marchands de Paris, en fit l’acquisition en 1641 à titre d’échange contre 750 livres de rentes versés à André de Verthamont, ancien propriétaire des terres.
Le chef rappelle que le village devint propriété de l’abbaye de Saint-Denis en 1294, par acte de cession de Mathieu de Montmorency, chambellan de France.
Collectif d’historiens, Le Patrimoine des Communes du Val-d'Oise - tome 2, Paris, Éditions Flohic, , 1054 p. (ISBN2-84234-056-6), « Villaines-sous-Bois », p. 982–983
Éliane Beau et Jean-Pierre Beau, Histoire de Montsoult et de Maffliers : Seigneurs et barons de Maffliers - Montsoult - Béthemont ; notes historiques sur les pays voisins : Villaines et Nerville, Saint-Ouen-l'Aumône, éd. du Valhermeil, , 415 p. (ISBN2-905684-66-6), p. 395-406
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Belloy-en-France comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
↑La dénomination officielle de l'intercommunalité créée en 2005 comprend un tiret entre Carnelle et Pays de France. Par contre, il n'y a pas de tiret dans le nom de l'intercommunalité créée en 2017.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« Décret du 20 juin 1922 autorisant les communes de Jagny et de Villaines (Seine-et-Oise) à porter à l'avenir les noms de « Jagny-sous-Bois » et de « Villaines-sous-Bois », Bulletin des lois de la République française, no 324, , p. 1388-1389 (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.
↑« Arrêté préfectoral du 20 décembre 2016 portant fusion des communautés de communes « Carnelle - Pays de France » et du « Pays de France » au », Recueil des actes administratifs de l'État dans le Val-d'Oise, no 55, , p. 18-25 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
↑« Yann Arthus-Bertrand à la rencontre des enfants : Le photographe écologiste Yann Arthus-Bertrand a rendu visite hier aux élèves de l'école qui porte son nom, pour parler d'environnement », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑Thibault Chaffotte, « Villaines-sous-Bois : la municipalité veut installer un commerce », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑Mathieu Lours, « Villaines-sous-Bois - Notre-Dame de la Nativité », Églises du Val-d’Oise : Pays de France, vallée de Montmorency, Gonesse, Société d’histoire et d’archéologie de Gonesse et du Pays de France, , p. 286 (ISBN9782953155402).
↑Pierre Autin, Daniel Baduel, Yves Breton et M. Johnson, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. II, , p. 982-983 (ISBN2-84234-056-6).