Villariès | |||||
Monument aux morts, le chêne de « Sully » (XVIe siècle), l'église (XVe siècle). | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Haute-Garonne | ||||
Arrondissement | Toulouse | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Coteaux du Girou | ||||
Maire Mandat |
Léandre Roumagnac 2020-2026 |
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Code postal | 31380 | ||||
Code commune | 31579 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Villariessois, Villariessoises | ||||
Population municipale |
838 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 114 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 45′ 15″ nord, 1° 29′ 34″ est | ||||
Altitude | Min. 127 m Max. 203 m |
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Superficie | 7,33 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Pechbonnieu | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
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Villariès est une commune française située dans le nord-est du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Frontonnais, un pays entre Garonne et Tarn constitué d'une succession de terrasses caillouteuses qui ont donné naissance à de riches terroirs, réputés pour leus vins et leurs fruits. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Girou et par divers autres petits cours d'eau.
Villariès est une commune rurale qui compte 838 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Villariessois ou Villariessoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château de Jean, inscrit en 1998.
La commune de Villariès se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 17 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 6 km de Pechbonnieu[2], bureau centralisateur du canton de Pechbonnieu dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Gargas (2,0 km), Labastide-Saint-Sernin (2,3 km), Bazus (2,9 km), Vacquiers (3,0 km), Montjoire (3,8 km), Montberon (4,3 km), Cépet (4,9 km), Paulhac (5,2 km).
Sur le plan historique et culturel, Villariès fait partie du Frontonnais, un pays entre Garonne et Tarn constitué d'une succession de terrasses caillouteuses qui ont donné naissance à de riches terroirs, réputés pour leurs vins et leurs fruits[4].
Villariès est limitrophe de six autres communes. Les communes limitrophes sont Vacquiers, Bazus, Gargas, Labastide-Saint-Sernin, Montberon et Montjoire.
La superficie de la commune est de 733 hectares ; son altitude varie de 127 à 203 mètres[6].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par le Girou, le ruisseau de Cun, le ruisseau de Déjean, le ruisseau de la Magdelaine, le ruisseau de Lébret, le ruisseau de Rivabie, le ruisseau des escurets, le ruisseau de Surville, le ruisseau du Capitaine et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[8],[Carte 1].
Le Girou, d'une longueur totale de 64,5 km, prend sa source dans la commune de Puylaurens (81) et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Hers-Mort à Saint-Jory, après avoir traversé 31 communes[9].
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[11].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 740 mm, avec 9,2 jours de précipitations en janvier et 5,5 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Blagnac à 15 km à vol d'oiseau[12], est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 627,0 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[16],[17],[18].
Au , Villariès est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,6 %), zones agricoles hétérogènes (13,6 %), zones urbanisées (3,8 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Accès avec la route départementale D 15.
La ligne 329 du réseau Arc-en-Ciel relie la commune à la station Borderouge du métro de Toulouse, et la ligne 354 relie la commune à la station Borderouge ou à la gare routière de Toulouse depuis Buzet-sur-Tarn.
Le territoire de la commune de Villariès est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Girou. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1990, 1994, 1999 et 2009[22],[20].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 313 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 313 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[24].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1994, 2002, 2003, 2011, 2012, 2015, 2016 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[20].
Son blasonnement est : D'argent embrassé à senestre de sable. |
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[26],[27].
Commune faisant partie de la cinquième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes des Coteaux du Girou et du canton de Pechbonnieu (avant le redécoupage départemental de 2014, Villariès faisait partie de l'ex-canton de Montastruc-la-Conseillère).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].
En 2021, la commune comptait 838 habitants[Note 3], en évolution de +3,2 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
selon la population municipale des années : | 1968[32] | 1975[32] | 1982[32] | 1990[32] | 1999[32] | 2006[33] | 2009[34] | 2013[35] |
Rang de la commune dans le département | 301 | 242 | 218 | 196 | 200 | 182 | 183 | 187 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Villariès fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée par un regroupement pédagogique intercommunal de la maternelle sur la commune et primaire (CP, CE1 et CE2 sur la commune de Bazus et CM1 et CM2 commune de Gargas)[36].
Chemins de randonnée[37], chasse, gymnastique.
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes des Coteaux du Girou[38], (SITROM), et du syndicat de traitement DECOSET.
Déchèterie sur la commune de Garidech[39].
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 297 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 814 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 26 540 €[I 5] (23 140 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 7] | 7,2 % | 5,5 % | 5,1 % |
Département[I 8] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 536 personnes, parmi lesquelles on compte 79,8 % d'actifs (74,7 % ayant un emploi et 5,1 % de chômeurs) et 20,2 % d'inactifs[Note 5],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 78 emplois en 2018, contre 78 en 2013 et 72 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 405, soit un indicateur de concentration d'emploi de 19,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 67,1 %[I 11].
Sur ces 405 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 49 travaillent dans la commune, soit 12 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 90,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3 % les transports en commun, 3,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
63 établissements[Note 6] sont implantés à Villariès au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 7],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 63 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
4 | 6,3 % | (5,7 %) |
Construction | 12 | 19 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
17 | 27 % | (25,9 %) |
Information et communication | 3 | 4,8 % | (4,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 1,6 % | (3,8 %) |
Activités immobilières | 2 | 3,2 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
14 | 22,2 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
8 | 12,7 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 2 | 3,2 % | (7,9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27 % du nombre total d'établissements de la commune (17 sur les 63 entreprises implantées à Villariès), contre 25,9 % au niveau départemental[I 15].
Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[40] :
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 12 | 9 | 5 | 5 |
SAU[Note 8] (ha) | 359 | 378 | 296 | 454 |
La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[41]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 4]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 10] (12 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 454 ha[43],[Carte 5],[Carte 6].
Construit sur l'emplacement d'un ancien château fort détruit en 1570 au cours des guerres de religion, le château actuel a été réédifié au début du XVIIe siècle avec un caractère défensif, puis largement repris au XVIIIe siècle pour en faire une demeure de plaisance. Vers 1559, la famille De Jean acquiert le château. Le reconstructeur est Jean De Jean, Procureur au Sénéchal de Toulouse en 1604, on lui doit la majeure partie de la construction actuelle, après 1621, ainsi que celle du vivier mentionné à plusieurs reprises dans les textes. En 1754, le château est racheté par un riche négociant, Jean Toulza qui fait procéder à de nombreux aménagements et agrandissements : terrasse, percements des façades, ailes latérales et chapelle, décoration intérieure (les travaux de gypseries sont datés de 1787).
Le château des "De Jean" comporte : - un corps de logis central, quadrilatère cantonné par 4 tours d'angle à encorbellement, dotées à leurs bases de meurtrières défensives. - deux ailes latérales symétriques de communs et à l'extrémité de l'aile Nord, l'ancienne chapelle. Le bâtiment 17e siècle est construit sur des caves voûtées. Il est précédé au Midi d'une terrasse aménagée au XVIIIe siècle. Les quatre tours d'angle sont voûtées au rez-de-chaussée. Il est probable que tous les percements en façade côté Sud ainsi que les parties hautes du château ont été repris par Jean Toulza au XVIIIe siècle.
De cette époque, date la décoration intérieure : cage d'escalier, et belles gypseries dans le "Salon des Arts Libéraux et du Négoce" au premier étage. Les façades arrières ont été moins retouchées. Dans le prolongement du commun Est a été édifiée la chapelle par Jean Toulza qui s'y fit enterrer (plaque). Elle comporte un gracieux fronton intérieur exécuté en gypseries représentant des anges musiciens.