Villeneuve-au-Chemin

Villeneuve-au-Chemin
Villeneuve-au-Chemin
Chapelle Saint-Joseph-des-Anges.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Troyes
Intercommunalité Communauté de communes du Chaourçois et du Val d'Armance
Maire
Mandat
Gilles De Cockborne
2020-2026
Code postal 10130
Code commune 10422
Démographie
Gentilé Villeneuvois, Villeneuvoises
Population
municipale
187 hab. (2021 en évolution de −0,53 % par rapport à 2015)
Densité 56 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 05′ 25″ nord, 3° 51′ 03″ est
Altitude Min. 132 m
Max. 270 m
Superficie 3,35 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Troyes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aix-Villemaur-Pâlis
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Villeneuve-au-Chemin

Villeneuve-au-Chemin est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Géographie

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Communes limitrophes de Villenuve-au-Chemin
Vosnon
Villenuve-au-Chemin
Coursan-en-Othe Montfey

Traversée par la RN 77, à 34 km de Troyes et à 15 km de Saint-Florentin. En 2009, commune d'environ 200 habitants, Villeneuve au chemin fait partie du canton d'Ervy-le-Châtel. Le territoire communal, d'une superficie de 333 hectares dont 100 hectares de forêt communale, se situe à une altitude moyenne de 120 mètres.

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le ruisseau du Boutois[1],[Carte 1].

Le ruisseau du Boutois, d'une longueur de 12 km, prend sa source dans la commune et se jette dans l'Armance à Soumaintrain, après avoir traversé cinq communes[2].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Villeneuve-au-Chemin[Note 1].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Armançon ». Ce document de planification concerne le territoire du bassin versant de l'Armançon qui s’étend sur 3 100 km2 et se répartit sur trois départements (l'Aube, l'Yonne et la Côte-d'Or). Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte du bassin versant de l'Armançon (SMBVA)[3].

La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 752 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chessy-les-Prés_sapc », sur la commune de Chessy-les-Prés à 9 km à vol d'oiseau[6], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 756,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,4 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −22,2 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Au , Villeneuve-au-Chemin est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86,6 %), zones urbanisées (8,5 %), prairies (3,8 %), forêts (1,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Villeneuve au Chemin fait partie des Villes neuves (Villeneuve-au-Châtelot, Villeneuve-le-Comte, Villeneuve l’Archevêque, Villeneuve) créées par le comte de Champagne Henri le Libéral à la fin du XIIe siècle pour protéger les routes menant aux foires de Champagne.

Elle existerait déjà en 1178, Henri donne la moitié de Villeneuve à St Jean du Châtel (D’après Roserot, existerait dès 1113 :Possession de l’abbaye de Montiéramey v. dictionnaire topographique de l’Aube)

À cette époque, une ville neuve obtient l' exemption de la taille, de péage, de tonlieu, la réduction du chiffre des amendes et des épices du prévôt, la décharge de l’obligation du service militaire toutes les fois où le comte ou un des grands officiers ne commande pas en personne.

Le chemin est pendant longtemps le nom donné à la voie romaine, ici la voie Agrippa allant de l'Italie à Boulogne, voie construite par les Romains pour transporter troupes et matériels destinées à l'occupation de ce qu'on a appelé la Gaule romaine. La voie Agrippa traversait Troyes. Le nom de la ville provient donc du fait qu'il s'agissait d'une ville neuve construite près de la voie romaine.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
  An XI Pierre Lorne[16]   Laboureur et aubergiste[17]
mars 1971 1995 Guy de Cockborne DVD Général
mars 1996 2008 Jacques Michaut    
mars 2008 En cours Gilles de Cockborne[18] DVD Retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].

En 2021, la commune comptait 187 habitants[Note 4], en évolution de −0,53 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
351368362386397398437445437
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
432420426397407400415383369
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
345319331296295261274268251
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
209238218186167176191198181
2014 2019 2021 - - - - - -
190184187------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieu et monument

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Les principaux centres d'intérêt résident dans son église Saint-Jean-Baptiste : très ancienne, mais ayant beaucoup souffert, seul un bas côté date de son origine. Elle est très simple, et compte 3 statues : une de la Vierge en bois, un saint Jean Baptiste en pierre du XIIe siècle malheureusement défiguré, et une statue de la Vierge Marie et de l'enfant Jésus en pierre polychrome du XVe siècle.

La chapelle Saint-Joseph-des-Anges est un lieu de pèlerinage (tous les 1er mai).

Personnalités liées à la commune

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  • Général de brigade Guy de Cockborne (1908-1995), né à Paris. La famille de Cockborne a été maintenue noble sur preuves de 1570. À l'origine branche d'une famille noble d'Écosse. Adam de Cockborne, maréchal des logis de la garde écossaise, épouse Gabrielle des Fontaines en 1578[23], d'où descendance de branches en France qui ont donné des officiers, dont certains ont été décorés de l'ordre de Saint-Louis, un gentilhomme ordinaire du duc d'Orléans au XVIIe siècle, un page de Marie Leszczynska, une chanoinesse de Poulangy née en 1750[23]. Celle qui subsiste porte un titre non régulier de baron[23], à laquelle appartient le général de Cockborne qui est le fondateur de l'association de la chapelle Saint-Joseph.

Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Villeneuve-au-Chemin » sur Géoportail (consulté le 18 mai 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Fiche communale de Villeneuve-au-Chemin », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
  2. Sandre, « le ruisseau du Boutois »
  3. « SAGE Armançon », sur gesteau.fr (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Villeneuve-au-Chemin et Chessy-les-Prés », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Chessy-les-Prés_sapc », sur la commune de Chessy-les-Prés - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Chessy-les-Prés_sapc », sur la commune de Chessy-les-Prés - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  12. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Troyes », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Pierre Lorne (27 juin 1733-10 novembre 1813) épouse le 24 novembre 1761 Marie Anne Mosdier avec laquelle il a (au moins) 1 fils; Pierre Georges Lorne né le 23 avril 1764 et décédé le 5 octobre 1831
  17. 1er maire de Villeneuve-au-Chemin
  18. Site officiel de la préfecture de l‘Aube
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. a b et c Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 11, pages 132 à 135 de Cockborne.