Villeneuve-en-Perseigne

Villeneuve-en-Perseigne
De haut en bas et de gauche à droite: l'église de Chassée; le musée du vélo à la Fresnaye-sur-Chédouet; l'église de Lignières-la-Carelle; le château de Montigny; l'église Roullée; l'église de Saint-Rigomer-des-Bois.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Sarthe
Arrondissement Mamers
Intercommunalité Communauté urbaine d'Alençon
Maire
Mandat
André Trottet
2020-2026
Code postal 72600 et 72610
Code commune 72137[1]
Démographie
Gentilé Villeneuvois
Population
municipale
2 203 hab. (2021)
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 26′ 52″ nord, 0° 15′ 12″ est
Altitude Min. 133 m
Max. 296 m
Superficie 86,70 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Alençon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mamers
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Villeneuve-en-Perseigne
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Villeneuve-en-Perseigne
Géolocalisation sur la carte : Sarthe
Voir sur la carte topographique de la Sarthe
Villeneuve-en-Perseigne
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Voir sur la carte administrative des Pays de la Loire
Villeneuve-en-Perseigne
Liens
Site web villeneuve-en-perseigne.e-monsite.com

Villeneuve-en-Perseigne est une nouvelle commune française située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 2 203 habitants[Note 1]. Elle est créée le par la fusion de six communes, sous le régime juridique des communes nouvelles. Les communes de Chassé, La Fresnaye-sur-Chédouet, Lignières-la-Carelle, Montigny, Roullée et Saint-Rigomer-des-Bois deviennent des communes déléguées.

La commune fait partie de la province historique du Maine.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Villeneuve-en-Perseigne est limitée au nord par la Sarthe qui la sépare du département de l'Orne. C'est un secteur de prairies. Les nombreuses zones humides donnent naissance à un écosystème intéressant qui justifie un classement Natura 2000[2]. Au sud, le massif de la forêt de Perseigne avec ses 340 m d'altitude forme une barrière naturelle. Dès les premiers coteaux, c'est la forêt qui s'installe.

La commune fait par ailleurs partie du parc naturel régional Normandie-Maine, et se situe en bordure ouest du parc naturel régional du Perche.

Avec 86,70 km2, Villeneuve-en-Perseigne est la plus grande commune de la Sarthe, devant La Flèche.

Communes limitrophes de Villeneuve-en-Perseigne[3]
Hauterive (Orne),
Semallé (Orne),
Chenay
Le Ménil-Broût (Orne), Les Ventes-de-Bourse (Orne) Saint-Léger-sur-Sarthe (Orne),
Barville (Orne)
Saint-Paterne - Le Chevain Villeneuve-en-Perseigne Blèves,
Les Aulneaux
Champfleur,
Ancinnes
Neufchâtel-en-Saosnois Louzes,
Villaines-la-Carelle

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 761 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 770,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Statistiques 1991-2020 et records LA FRESNAYE (72) - alt : 146m, lat : 48°25'59"N, lon : 0°12'43"E
Records établis sur la période du 01-01-1978 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,6 1,1 2,5 4 7,4 10,4 11,9 11,7 8,7 7 3,9 1,8 6
Température moyenne (°C) 4,5 4,8 7,2 9,6 13 16,3 18,2 18 14,8 11,5 7,4 4,8 10,8
Température maximale moyenne (°C) 7,4 8,5 11,9 15,2 18,6 22,2 24,5 24,4 20,9 15,9 11 7,8 15,7
Record de froid (°C)
date du record
−22,1
08.01.1985
−17,5
11.02.12
−12,5
04.03.05
−6,5
11.04.03
−3,4
05.05.1979
0
04.06.01
3
31.07.15
1,4
29.08.1989
−1,5
24.09.03
−8
30.10.1997
−10,3
26.11.1989
−14
29.12.1996
−22,1
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
18,1
27.01.03
21,5
27.02.19
24,4
30.03.21
28
21.04.18
31,2
27.05.05
37,7
18.06.22
39
25.07.19
38,5
10.08.03
34,4
09.09.23
28,5
01.10.11
21,5
01.11.15
17
07.12.00
39
2019
Précipitations (mm) 75,5 59,2 56,9 53,6 65,2 57,3 52,3 52,7 55,5 75,1 78 88,9 770,2
Source : « Fiche 72137006 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Au , Villeneuve-en-Perseigne est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alençon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 89 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (74,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,8 %), forêts (25,9 %), terres arables (15 %), zones agricoles hétérogènes (9,2 %), zones urbanisées (0,6 %), eaux continentales[Note 3] (0,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Ce néo-toponyme a été choisi par ses habitants aux dépens de Neuville-en-Perseigne[14]. La forêt de Perseigne occupe une grande partie de la commune nouvelle.

Le gentilé est Villeneuvois[15] .

La fusion de six communes sarthoises

[modifier | modifier le code]

Le schéma départemental de coopération intercommunal (SDCI), proposé par le préfet fin 2011, table sur la fusion de la communauté de communes du Massif de Perseigne et de la communauté de communes du Saosnois (25 communes, 13 500 habitants). Mais les élus du Massif de Perseigne s'y opposent, craignant que les nouvelles compétences devant être assumées entraînent une hausse d'impôts et une baisse de la qualité des services[16].

Lorgnant davantage sur une appartenance à la communauté urbaine d'Alençon, les élus de la communauté de communes lancent de vaines procédures contentieuses, puis imaginent, fin 2012, la constitution d'une commune nouvelle afin de conserver la gestion collective des compétences et une fiscalité légère[16].

La commune est créée le [17] par la fusion de six communes, sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no 2010-1563 du de réforme des collectivités territoriales.

Elle est composée de six anciennes communes ayant décidé de fusionner au sein de la nouvelle commune par délibération du conseil municipal de chaque commune suivante :

Les six communes deviennent des communes déléguées et La Fresnaye-sur-Chédouet est le chef-lieu de la commune nouvelle.

Le choix du nom a été voté par le conseil communautaire de la communauté de communes du Massif de Perseigne le , regroupant exactement les six anciennes communes créatrices de Villeneuve-en-Perseigne. Avec sept voix, ce nom est préféré à Neuville-en-Perseigne (cinq voix)[18].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Administration municipale

[modifier | modifier le code]

En attendant les élections municipales de 2020, le conseil municipal est composé des cinquante-quatre élus issus des anciennes communes : quinze pour La Fresnaye-sur-Chédouet, onze pour Saint-Rigomer-des-Bois et Lignières-la-Carelle, huit pour Roullée, six pour Chassé et trois pour Montigny.

Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 2015[19] En cours André Trottet[20] UMP-LR Conseiller en gestion
Conseiller général de La Fresnaye-sur-Chédouet (2001 → 2015)

Communes déléguées

[modifier | modifier le code]
Liste des communes déléguées
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
La Fresnaye-sur-Chédouet
(siège)
72P02 CC du Massif de Perseigne 31,41 934 (2020) 30


Chassé 72069 CC du Massif de Perseigne 7,23 179 (2020) 25
Lignières-la-Carelle 72162 CC du Massif de Perseigne 6,75 380 (2020) 56
Montigny 72207 3,85 27 (2020) 7
Roullée 72258 CC du Massif de Perseigne 19,93 240 (2020) 12
Saint-Rigomer-des-Bois 72318 CC du Massif de Perseigne 17,53 458 (2020) 26

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.

En 2021, la commune comptait 2 203 habitants[Note 4], en évolution de −1,87 % par rapport à 2015 (Sarthe : −0,42 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
2013 2014 2015 2016 2017 2021
2 2512 2692 2452 2202 1962 203
(Sources : Insee à partir de 2013[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • La forêt de Perseigne.
  • Musée de la Belle échappée : l'histoire de la compétition cycliste depuis le XIXe siècle jusqu'à aujourd'hui.
  • Château de Courtillole (fin XVIIe siècle).

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Population municipale 2021, légale en 2024.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Code officiel géographique
  2. « FR2500107 - Haute Vallée de la Sarthe », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel, (consulté le ).
  3. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « La Fresnaye », sur la commune de Saint-Loup-du-Dorat - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « La Fresnaye », sur la commune de Saint-Loup-du-Dorat - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Villeneuve-en-Perseigne ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Alençon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. « La « commune nouvelle » s'appellera Villeneuve-en-Perseigne », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  15. Marion Ferseng, « La Sarthe compte une nouvelle commune : Villeneuve-en-Perseigne », sur francebleu.fr, France Bleu.
  16. a et b « Villeneuve-en-Perseigne : les six communes d'une communauté de communes créent une commune nouvelle (72) », localtis.info, 15 décembre 2014.
  17. Arrêté du 22 septembre 2014 portant création de la commune nouvelle de Villeneuve-en-Perseigne.
  18. « La « commune nouvelle » s'appellera Villeneuve-en-Perseigne », sur le site du quotidien Ouest-France, (consulté le ).
  19. « Sarthe "Villeneuve-en-Perseigne est un modèle" selon la préfète », sur le site du quotidien Le Maine libre, (consulté le ).
  20. Réélection 2020 : « Villeneuve-en-Perseigne. André Trottet entame un deuxième mandat », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.