Villiers-sur-Seine

Villiers-sur-Seine
Villiers-sur-Seine
L'écluse de Villiers en cours de rénovation en 2010.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes de la Bassée - Montois
Maire
Mandat
Agnès Sommer
2020-2026
Code postal 77114
Code commune 77522
Démographie
Gentilé Villierots
Population
municipale
291 hab. (2021 en évolution de −3,64 % par rapport à 2015)
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 27′ 18″ nord, 3° 22′ 34″ est
Altitude Min. 56 m
Max. 66 m
Superficie 11,36 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Provins
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Villiers-sur-Seine

Villiers-sur-Seine est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Géographie

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Localisation

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La commune est située à environ 11,3 kilomètres au sud-ouest de Nogent-sur-Seine et 35 kilomètres au nord-est de Montereau-Fault-Yonne[Carte 1].

Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Villiers-sur-Seine
Hermé Melz-sur-Seine
Noyen-sur-Seine Villiers-sur-Seine Courceroy
(Aube)
Fontaine-Fourches Gumery
(Aube)

Géologie et relief

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La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1]. L'altitude varie de 56 mètres à 66 mètres pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant à environ 58 mètres d'altitude (mairie)[2].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Villiers-sur-Seine.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de quatorze cours d'eau :

  • la Seine, fleuve long de 774,76 km[3] ;
    • un bras de la Seine[Note 1], long de 0,35 km[4] ;
    • l’Orvin, long de 38,11 km[5], et ;
    • le Resson, long de 23,71 km[6], et ;
    • le Vieil Orvin, long de 3,65 km[7], affluents de la Seine ;
      • le bras du Vieil Orvin , long de 1,75 km[8] ;
    • le cours d'eau 01 des Thurets, long de 2,81 km[9], affluent de la Seine ;
      • le bras 01 de la Commune de Villiers-sur-Seine[Note 1], long de 0,33 km[10], conflue avec le cours d'eau 01 des Thurets ;
  • le fossé 01 de la Planchotte, long de 4,41 km[11], conflue avec le canal 01 de Mézières.

ainsi que :

  • le canal 01 d'Athis, long de 1,38 km[12], conflue avec la Seine ;
  • le canal 01 de la Bouteille, long de 1,43 km[13], conflue avec le vieil Orvin ;
  • le canal 01 des Rochères, long de 2,67 km[14], conflue avec l’Orvin ;
  • le canal 01 de la Commune de Villiers-sur-Seine, long de 4,82 km[15], conflue avec le Resson ;
  • le canal de Beaulieu, long de 9,11 km[16], conflue avec la Seine.

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 29,38 km[17].

Gestion des cours d'eau

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Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[18].

La commune fait partie du SAGE « Bassée Voulzie », en cours d'élaboration en décembre 2020. Le territoire de ce SAGE concerne 144 communes dont 73 en Seine-et-Marne, 50 dans l'Aube, 15 dans la Marne et 6 dans l'Yonne, pour une superficie de 1 710 km2[19]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par Syndicat Mixte Ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la démoustication (SDDEA), qualifié de « structure porteuse »[20].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[21]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[22].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 664 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[21]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bouy-sur-Orvin à 10 km à vol d'oiseau[23], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,9 mm[24],[25]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[26].

Milieux naturels et biodiversité

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Réseau Natura 2000

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Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[27].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[28],[Carte 2] :

  • la « Bassée », d'une superficie de 1 403 ha, une vaste plaine alluviale de la Seine. Elle abrite la plus grande et l’une des dernières forêts alluviales du Bassin parisien ainsi qu’un ensemble relictuel de prairies humides[29],[30].

et un au titre de la « directive Oiseaux »[28] :

  • la « Bassée et plaines adjacentes », d'une superficie de 27 643 ha, une vaste plaine alluviale de la Seine bordée par un coteau marqué au nord et par un plateau agricole au sud. Elle abrite une importante diversité de milieux qui conditionnent la présence d’une avifaune très riche[31],[32].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Villiers-sur-Seine comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2],[33],[Carte 3], les « boisements alluviaux entre Herme et Melz-sur-Seine » (939,4 ha), couvrant 4 communes du département[34] et la « noue de Champbertin » (12,74 ha)[35]. et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[33] :

  • les « Milieux Naturels et Secondaires de la vallée de la Seine (Bassée auboise) » (8 930,64 ha), couvrant 21 communes dont 14 dans l'Aube, 5 dans la Marne et 2 en Seine-et-Marne[36] ;
  • la « vallée de la Seine entre Montereau et Melz-sur-Seine (Bassée) » (14 216,75 ha), couvrant 26 communes du département[37].

Au , Villiers-sur-Seine est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[38]. Elle est située hors unité urbaine[39]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[39]. Cette aire regroupe 1 929 communes[40],[41].

Lieux-dits et écarts

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La commune compte 64 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[42] (source : le fichier Fantoir) dont Athis.

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (72,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,9 %), forêts (19,8 %), zones agricoles hétérogènes (10,6 %), eaux continentales[Note 6] (10,6 %), zones urbanisées (4,1 %)[43].

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[44],[45],[Carte 4]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 5].

Planification

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La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Grand Provinois, dont le projet a été arrêté le , porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) du Grand Provinois, qui regroupe les Communautés de Communes du Provinois et de Bassée-Montois, soit 82 communes[46].

La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme. Un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes de la Bassée - Montois était en élaboration[47],[48].

En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 163 dont 100 % de maisons.

Parmi ces logements, 74,2 % étaient des résidences principales, 13,5 % des résidences secondaires et 12,3 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 91,7 % contre 6,6 % de locataires et 1,7 % logés gratuitement[49],[Note 7].

Voies de communication et transports

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Voies de communication

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La commune est desservie par la ligne régulière d'autocars du réseau de bus Provinois - Brie et Seine No 3203 (Noyen-sur-Seine - Longueville).

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Vilers en 1201 ; Villiers en 1400[50].

Villiers : À l’origine, ce nom désignait une partie de la villa (grand domaine agricole de l’époque gallo-romaine). Il s’agissait des dépendances qui comprenaient généralement les habitations des ouvriers et les bâtiments agricoles. De nos jours, ce nom désigne un écart ou un village.

La Seine est un fleuve français qui coule dans le Bassin parisien

Un habitat daté de la période de transition entre les âges du bronze et du fer (900-750 avant Jésus-Christ) a été retrouvé. Composé de deux résidences accompagnées de greniers, de fosses et ceint de quatre fossés concentriques bordés d'un talus, il comportait un riche mobilier de céramiques, parures en bronze et armes en fer[51].

Politique et administration

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Dans le canton No 1 de Bray sur Seine et la 4e circonscription.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1989 1995 Germain Benoit    
1995 2008 Christiane Tiscornia    
2008 2020 Bernard Saby[52]    
2020 En cours Agnès Sommer[53] SE  

Politique environnementale

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Équipements et services

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Eau et assainissement

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L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [54],[55].

Assainissement des eaux usées

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En 2020, la commune de Villiers-sur-Seine ne dispose pas d'assainissement collectif[56],[57].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[58]. La communauté de communes de la Bassée - Montois (CCBM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[56],[59].

Eau potable

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En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui gère le service en régie[56],[60],[61].

Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bassée Montois[62].

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[64].

En 2021, la commune comptait 291 habitants[Note 8], en évolution de −3,64 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
412404444462474409450475491
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
488477470429485447442428372
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
361345319282278284290246224
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
236228231257278316328303301
2021 - - - - - - - -
291--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[65] puis Insee à partir de 2006[66].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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Enseignement

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Villiers-sur-Seine dispose d’une école élémentaire, située 2 Grande Rue. Cet établissement public, inscrit sous le code UAI (Unité administrative immatriculée) : 0770080U, comprend 21 élèves (chiffre du Ministère de l'Éducation nationale)[67].

Il ne dispose pas d’un restaurant scolaire.

La commune dépend de l'Académie de Créteil ; pour le calendrier des vacances scolaires, Villiers-sur-Seine est en zone C.

Revenus de la population et fiscalité

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En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 123, représentant 293 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 21 160 euros[68].

En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 42, occupant 123 actifs résidants.

Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 62,8 % contre un taux de chômage de 9,7 %.

Les 27,5 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 6,1 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 7,7 % de retraités ou préretraités et 13,7 % pour les autres inactifs[69].

Entreprises et commerces

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En 2015, le nombre d'établissements actifs était de 25 dont 11 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 2 dans l’industrie, 1 dans la construction, 8 dans le commerce-transports-services divers et 3 étaient relatifs au secteur administratif[70].

Ces établissements ont pourvu 17 postes salariés.

Agriculture

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Villiers-sur-Seine est dans la petite région agricole dénommée la « Bassée » ou « Basse Seine », au sud-est du département[Carte 6]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[71].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[72]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 16 en 1988 à 7 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 50 ha en 1988 à 91 ha en 2010[71]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Villiers-sur-Seine, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à Villiers-sur-Seine entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[71],[Note 10]
Nombre d’exploitations (u) 16 10 7
Travail (UTA) 17 12 8
Surface agricole utilisée (ha) 797 705 636
Cultures[73]
Terres labourables (ha) 778 701 636
Céréales (ha) 578 470 414
dont blé tendre (ha) 338 266 208
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 171 71 58
Tournesol (ha) 72 s
Colza et navette (ha) s 78 99
Élevage[71]
Cheptel (UGBTA[Note 11]) 63 48 154

Culture locale et patrimoine

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L'église Saint-Aignan.

Lieux et monuments

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  • L'église Saint-Aignan, XVIe siècle.

Personnalités liées à la commune

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Villiers-sur-Seine », p. 93–94

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. a et b Nature en attente de mise à jour.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  11. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
  1. « Localisation de Villiers-sur-Seine » sur Géoportail (consulté le 3 juin 2018)..
  2. « Sites Natura2000 de Villiers-sur-Seine » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
  3. « Zones ZNIEFF de Villiers-sur-Seine » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
  4. « Villiers-sur-Seine - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  5. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  6. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne. », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Plan séisme consulté le 1er novembre 2020 ».
  2. « Villiers-sur-Seine » sur Géoportail. Carte IGN classique.
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Seine (----0010) » (consulté le ).
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de la Seine (F2140801) » (consulté le ).
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - L’Orvin (F21-0400) » (consulté le ).
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Resson (F2150600) » (consulté le ).
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Vieil Orvin (F2142001) » (consulté le ).
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras du Vieil Orvin (F2142101) » (consulté le ).
  9. Sandre, « Fiche cours d'eau - Cours d'eau 01 des Thurets (F21-0540) » (consulté le ).
  10. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras 01 de la Commune de Villiers-sur-Seine (F2141001) » (consulté le ).
  11. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de la Planchotte (F2201000) » (consulté le ).
  12. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal 01 d'Athis (F2145502) » (consulté le ).
  13. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal 01 de la Bouteille (F2148002) » (consulté le ).
  14. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal 01 des Rochères (F2138002) » (consulté le ).
  15. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal 01 de la Commune de Villiers-sur-Seine (F2158002) » (consulté le ).
  16. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal de Derivation de Beaulieu a Villiers-sur-Seine (F21-4002) » (consulté le ).
  17. Site SIGES - Seine-Normandie consulté le 28 juillet 2018
  18. « SAGE dans le département de Seine-et-Marne », sur le site de la préfecture de Seine-et-Marne (consulté le ).
  19. « SAGE Bassée Voulzie - Documents », sur gesteau.fr (consulté le ).
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