Villotte est une petite commune rurale du canton de Lamarche, au nord de la départementale 21 entre Martigny-les-Bains et Rocourt. Chaumont, distante de 62 km vers l'ouest par la route, est la ville importante la plus proche, Épinal étant à 66 km.
Malgré une superficie modeste de 821 hectares, Villotte a un relief varié où le bois de Lavramont occupe un plateau faisant partie des monts Faucilles.
La commune est située dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le Mouzon, le ruisseau de Boene, un bras du Mouzon, Ru Durand, le ruisseau de Frenes, le ruisseau de la Baraque Bontemps, le ruisseau de la Cornee de la Roche, le ruisseau de la Ratotte, le ruisseau des Deserts et le ruisseau Thu[4],[Carte 1].
Le Mouzon traverse Villotte d'est en ouest, recevant les ruisseaux de Boëne, de la Fontaine aux Dames, des Déserts et de la Baraque Bontemps.
Le Mouzon, d’une longueur de 63,3 kilomètres, prend sa source sur le territoire de Serocourt, s’oriente vers l'ouest puis vers le nord peu après avoir quitté les localités de Rocourt et Tollaincourt, jusqu'aux abords de son confluent avec la Meuse[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 931 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St Ouen-lès-Parey_sapc », sur la commune de Saint-Ouen-lès-Parey à 9 km à vol d'oiseau[8], est de 10,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 806,8 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].
Au , Villotte est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].
Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vittel - Contrexéville, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[14]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (53,3 %), prairies (38,4 %), zones agricoles hétérogènes (8,3 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
La commune de Villotte, appelée Riocourt de 1751 (ou 1720) à 1768 en l’honneur de son seigneur qui portait ce nom, faisait partie, sous l’Ancien Régime, du bailliage et de la maîtrise de Bourmont, aujourd’hui en Haute-Marne[18].
En 1801, le nom de la commune était Vilotte.
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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 3] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGERhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[22].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].
En 2021, la commune comptait 131 habitants[Note 4], en évolution de −14,38 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
L'église Notre-Dame-de-Bon-Remède, ou de l'Assomption de Notre-Dame, de 344,54 m2[31], a été partiellement reconstruite en 1731 et rénovée à partir de 1848[32],[33],[34].
Ses vitraux les plus anciens datent de 1897 et commémorent Notre-Dame de Lourdes et Notre-Dame du Rosaire. Les autres vitraux de l'église sont relatifs à deux prêtres de la commune : l'abbé Rouyer et le chanoine Didier[35]. D'autres vitraux ont été installés dans l'église en grâce à une souscription de la municipalité et à la Fondation du patrimoine[36].
(fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région
↑Une zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994, où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )