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Peintre, poète, philosophe, médecin écrivain, sculpteur, partisan |
Vincenzo Bianchini, né le à Viterbe dans le Latium et mort en 2000 à Genève, est un médecin, un peintre, un sculpteur, un écrivain, un poète et un philosophe italien.
Après des études classiques et de musique à Viterbe, Vincenzo Bianchini s'inscrit à la Faculté de science politique de l'université de Florence, qu'il laissa rapidement pour celle de médecine à Rome.
Marié et diplômé il est réformé par l'armée mais part quand même comme volontaire pour la guerre d'Éthiopie (1935-1937) comme médecin[1].
Au retour, il est médecin assigné pour la municipalité de Rome, pour Fiumicino, et pour le quartier de Caffarelletta où il est confronté à la misère. Durant la Seconde Guerre mondiale, il participe à la résistance antifasciste[1].
Par la suite il exerce aussi dans les mines d'Ingurtosu, en Sardaigne.
En 1951, il part pour l'Iran en participant à un projet italien d'aide aux populations persanes et pendant plus de dix ans, il se consacre à l'assistance dans des villages des régions les plus reculées du pays[1] en organisant entre autres un petit hôpital dans le Kurdistan, à Sericiabad, où il vit quelques années[2].
Par mandat de l'OMS, il part en mission au Congo juste après la guerre civile de 1961 et il y reste jusqu'en 1965-1966.
En 1966, il exerce en Algérie puis il retourne en Iran où il continue son œuvre de médecin et d'artiste jusqu'à la révolution de Khomeini en 1978[1].
Le documentaire From Tehran to Rome. A Journey through Art[3] retraçant sa vie a été projeté à Téhéran dans la résidence de l'ambassadeur italien en 2022[4].
Comme écrivain et poète, Vincenzo Bianchini a publié de nombreux ouvrages en italien et anglais :