La commune se compose d'un bourg principal (Vindefontaine) et de plusieurs écarts[2] : la Bresnerie, la Maresquerie, la Videgrainnerie (quelques ruines), Beaumont, le Bord de la Lande, la Bouquinerie, la Poterie, les Cloutiers, les Margueries, la Meslinerie, la Borerie, le Ruisseau, le Lédy, Saint-Lubin. La Sauvagerie est un lieu-dit en ruine.
Vindefontaine est traversée par le ruisseau de Beaumont, et est bordée à l'est par la Senelle, affluent de la Douve.
La commune est bordée à l'ouest par le bois de Limors. Le paysage est principalement constitué de champs et prés humides.
Du fait des difficultés techniques d'anthropisation dans les marais, le lieu ne se peupla pas autant que le reste du Cotentin. La paroisse a été (avec Néhou et Saussemesnil) l'un des principaux centres potiers du Cotentin de la fin du Moyen Âge jusqu'au début du XXe siècle[6].
En 2019, la commune comptait 311 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2007, 2012, 2017, etc. pour Vindefontaine[13]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 1].
Église paroissiale Saint-Martin des XIIIe – XIXe siècles, avec des parties romanes et gothique, et un clocher fortifié (une tour à encorbellement[17]). À l'intérieur, une statue en calcaire polychrome de la Vierge à l'Enfant est classée au titre objet aux monuments historiques depuis le [18]. L'édifice abrite également les statues d'une Vierge douloureuse du XVe, de saint Jean l'Évangéliste du XVe, un tableau l'Adoration des mages du XVIIIe, une verrière du XXe de Mazuet et Bessac[12].
Chapelle Notre-Dame-de-la-Salette du XIXe siècle. Le sanctuaire fut fondé en 1864 par l'abbé Godefroy, curé de la paroisse, pour célébrer l'apparition de la Vierge à deux jeunes bergers, Mélanie et Maximin, le au village de la Salette, à Corps-en-Isère.
Croix de chemin du XVIIe siècle, croix de cimetière du XVe siècle.
Vestiges du domaine de Beaumont des XVIe – XVIIe siècles (colombier et tour basse).
Pour mémoire
Motte de la Quièze. La motte est figuré sur un plan de la seigneurie de Picauville dépendant du domaine de la Sainte-Chapelle établi en 1581, où l'on distingue très bien, dans les marais de Vindefontaine, le dessin d'une motte. Cette motte est de nouveau reportée sur un plan de la fin du XVIIIe siècle, mais qui est une copie conforme du plan du XVIe siècle[19].
L'église Saint-Martin.
La Vierge à l'Enfant.
La statue en calcaire de saint Jacques le Majeur, en provenance du cimetière de Vindefontaine.
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 270.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 684.
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
↑Florence Delacampagne, « Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIe siècles) : Étude historique et topographique », dans Archéologie médiévale, t. 12, (lire en ligne sur Persée.), p. 202.