Vions

Vions
Vions
Chef-lieu vu de la montagne de Cessens.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Chambéry
Intercommunalité Communauté d'agglomération Grand Lac
Maire
Mandat
Manuel Arragain
2023-2024
Code postal 73310
Code commune 73327
Démographie
Gentilé Mollardins
Population
municipale
416 hab. (2021 en évolution de +1,46 % par rapport à 2015)
Densité 112 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 49′ 31″ nord, 5° 48′ 27″ est
Altitude Min. 224 m
Max. 397 m
Superficie 3,7 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Culoz-Béon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bugey savoyard
Législatives Première circonscription
Localisation
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Vions

Vions est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

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Chef-lieu, Rhône et Mollard de Vions.

Commune située sur les rives du Rhône, près des îles de Vion, sur le canal de Savières (existant déjà à l'époque romaine) qui relie le Rhône au lac du Bourget.

Au nord du chef-lieu et de la commune se trouve le Mollard de Vions, une colline constituant le point culminant de Vions à 397 mètres d'altitude.

Au , Vions est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1]. Elle est située hors unité urbaine[2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Culoz-Béon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[2]. Cette aire, qui regroupe 3 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[3],[4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (61,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,9 %), zones agricoles hétérogènes (16 %), terres arables (11,4 %), zones urbanisées (6,6 %), eaux continentales[Note 2] (5,6 %), prairies (0,4 %)[5].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Vions proviendrait d'un « nom d'homme germanique, Wido (-onis), plus tard Vio (-onis) »[6].

On trouve les formes Vione, en 1351, puis Vyon, en 1558[6].

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Vyon, selon la graphie de Conflans[7].

Au XIIIe siècle, présence d'un prieuré dédié à Notre-Dame, habité par des chanoines réguliers de Saint-Augustin, dépendant de l'abbaye d'Abondance[8]. En 1731, l'ensemble des archives du prieuré, conservé au château de Chambéry, a été détruit lors d'un incendie[8]. L'appartenance à l'abbaye d'Abondance découle d'une mention, Jus abbatis Abondantie super prioratu de Vion, extrait d'un inventaire qui fut conservé au Sénat de Savoie[8]. Aucun document ne permet d'indiquer de précision, notamment une datation[8]. Il semble que, d'après deux actes non datés, le prieuré ait appartenu à l'abbaye de Bonmont (Pays de Vaud), auparavant[8]. Le premier prieur dont on a conservé la trace est un certain Wilfrid de Compeys, en 1279, qui intervient dans une transaction avec Guy de Montluel[8]. En 1604, le prieuré devient une commanderie de Saints-Maurice-et-Lazare[8].

Une légende locale raconte que des Templiers auraient rapporté de Terre Sainte un plant de vigne, la « Mondeuse », à l'origine des vignes de la Chautagne et des environs[8].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1860 ... Claude Blanc    
         
1971 1995 Raymond Machet PCF  
mars 2001 mars 2014 Jacqueline Perroud   retraitée de l'éducation nationale
mars 2014 octobre 2022 (démission)[9] Jean-Pierre Savioz-Fouillet    
2023 En cours Manuel Arragain[9] DVG  
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].

En 2021, la commune comptait 416 habitants[Note 3], en évolution de +1,46 % par rapport à 2015 (Savoie : +3,33 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
180211229294307329651211385
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
416377379377369393408294274
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
270319324335286267262226228
1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - -
222276328331412402416--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Église de l'Assomption de Vions.

Personnalités liées à la commune

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À noter que deux écrivains contemporains ont passé tout ou partie de leur enfance à Vions[réf. nécessaire] : Patrick Laupin (né en 1950), animateur de rencontres littéraires, auteur de poésies et de romans et de recueils de nouvelles, ainsi que Gilles Calamand (né en 1949), écrivain et conférencier, spécialiste du roman historique et du roman policier.

Gilles Calamand a notamment vécu tous les étés chez sa grand-mère. La famille Calamand est installée à Vions depuis 1850. À noter que Vions apparaît dans plusieurs de ses romans, par exemple dans À brides abattues, un chapitre entier.

Bibliographie

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  • Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno, André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes : Aix-les-Bains et ses environs - Les Bauges - La Chartreuse - La Combe de Savoie - Montmélian (vol. 2), Roanne, Éditions Horvath, , 463 p. (ISBN 978-2-7171-0310-6), p. 396-401. ([PDF] lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

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  1. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  2. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Vions ».
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Culoz-Béon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  5. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  6. a et b Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2004, 2021) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 603.
  7. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 23
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
  8. a b c d e f g et h J. Balmain, Les franchises et la Communauté d'Aiton (Savoie), t. 52, Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, coll. « Mémoires et documents », (lire en ligne), p. 437-462, « VII. Le Prieuré et la commanderie de Vions ».
  9. a et b La Rédaction, « Le maire de Vions, Jean-Pierre Savioz Fouillet, a démissionné », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne).
  10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.