La Vita sancti Wilfrithi est une hagiographie latine de l'évêque northumbrien Wilfrid d'York. Elle a été rédigée au début du VIIIe siècle, quelques années après la mort de Wilfrid en 709, par un prêtre nommé Étienne. Les historiens ont longtemps identifié cet Étienne à un certain Eddius Stephanus, maître de chant lié à Wilfrid, mais cette identification est aujourd'hui abandonnée.
Contrairement à la plupart des hagiographies, la Vita sancti Wilfrithi ne présente guère de miracles. En revanche, elle s'intéresse de près à la carrière politique tourmentée de Wilfrid, faisant de lui l'une des figures les mieux connues de cette période. Elle comprend également des digressions sur l'histoire des deux principaux monastères fondés par Wilfrid : l'abbaye de Hexham et l'abbaye de Ripon.
Il subsiste deux manuscrits de la Vita sancti Wilfrithi :
Au Xe siècle, une version en hexamètres de la Vita est produite par Frithegod à la demande de l'archevêque Oda de Cantorbéry.