Cette chanson écrite par Jean-Michel Rivat et Dominique Dubois était à l'origine destinée à Michel Delpech[2] (les compositeurs Jean-Michel Rivat et Frank Thomas ont écrit également de nombreuses chansons pour Michel Delpech dans les années 1970). Mais Michel Delpech, pourtant en pleine traversée du désert, la refuse[3]. Jean-Michel Rivat propose alors le titre à Desireless, qui à l'époque était chanteuse du groupe Air 89 sous son vrai prénom de Claudie.
Les paroles de la chanson, à double sens, parlent des voyages en termes de kilomètres, mais aussi des voyages initiatiques, intérieurs. La chanson est dédiée à Gopala I.
Le pseudonyme même de la chanteuse « Desireless », trouvé par Jean-Michel Rivat, signifie en anglais « sans désir », que la chanteuse explique comme étant, en ce qui la concerne, une façon d'observer le monde avec détachement.
Titre emblématique des années 1980, Voyage, Voyage est devenu rapidement un très grand succès en France, puis en Europe et dans le monde. Il est certifié disque d'or en France en 1987 pour plus de 500 000 exemplaires vendus[4].
Tube international, ce titre est encore très souvent présent sur les compilations des succès des années 1980.
Le clip vidéo de la chanson présente la chanteuse Desireless qui entre par un long couloir dans une grande salle (d'un château, peut-être un institut médical ?) pleine de gens, assis à des tables ou se livrant à diverses activités : il y a un jeune couple qui s'embrasse, un groupe de dames qui jouent aux cartes, deux hommes qui dansent ensemble au son de la chanson, une femme qui mange, un homme qui lit le journal, un infirmier psychiatrique, une femme en chemise de nuit, etc., tandis qu'une mappemonde gonflable roule çà et là sur le sol et qu'un écran, allumé au début de la vidéo par Desireless elle-même, montre des images diapositives de voyage de divers endroits, et que Desireless chante et danse dans la salle au milieu des personnes.
Ce clip vidéo, réalisé par la photographeBettina Rheims, a été présenté en . L'acteur américain David Caruso, alors âgé de 30 ans et peu connu, y fait une apparition parmi les figurants.
Le chanteur-parodiste soviétique Sergeï Minaiev a adapté cette chanson en russe en 1990.
Le boys bandmexicainMagneto sort une version en castillan, appelée Vuela, vuela, d'abord en single en juillet 1991, puis sur leur album Vuela, vuela en septembre de la même année.
La chanteuse française Dalida interprète cette chanson lors d'un concert privé près d'Argelès-Gazost[40].
En 1993, par le duo féminin Wink dans une version japonaise intitulée Eien no Lady Doll.
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