Vuk, un renardeau désobéissant et aventurier, quitte le terrier familial une nuit pour aller dans la forêt. Mais à son retour, le terrier est vide : toute sa famille a été décimée par l'Homme, le Chasseur, désigné dans le film comme « Celui-à-la-peau-lisse » et ses chiens. L'oncle de Vuk, le vieux et sage Karak, prend alors le petit renard sous son aile et lui apprend la chasse.
En grandissant, Vuk devient un grand et beau renard et un très bon chasseur qui ose même s'aventurer dans la basse-cour du Chasseur. Il y découvre une renarde prisonnière dans une cage qu'il libère. Karak est tué durant une chasse mais Vuk jure de le venger en humiliant « Celui-à-la-peau-lisse ». Il réussit à tromper la vigilance des chiens de chasse pour s'introduire dans la basse-cour et s'emparer de toute la volaille. Vuk fonde alors une grande famille avec la renarde dans la grotte de Karak.
Les personnages sont apparus pour la première fois en 1972 dans le magazine Füles et ils étaient déjà imaginés par Attila Dargay.
En 1980-1981, la télévision hongroise commande le dessin animé à la société Pannon Filmstúdió qui réalise d'abord une série de quatre épisodes de 20 minutes pour la télévision qui sont ensuite mis bout à bout pour le cinéma.
Vuk signifie "loup" en serbo-croate et c'est également un prénom dans les pays des Balkans. Dans le film (mais pas dans le roman), il est expliqué que le nom du renardeau est en réalité les trois premières lettres de Vadászom, Utamból Kotródj!, c'est-à-dire "Je chasse, va-t'en de mon chemin !", l'expression fétiche du renardeau.
Il s'agit d'un des dessins animés les plus célèbres de Hongrie, sa popularité n'a jamais décliné depuis sa première diffusion. C'est d'ailleurs le film qui a enregistré le plus d'entrées au cinéma dans les années 1980 avec près de 2,5 millions d'entrées.
Selon des calculs de 2011, le film a coûté 600 millions de forints.
– Vuk : « Suis-je idiot, Karak ? » – Karak : « Non, tu ne l'es pas. Tu ne sais juste pas encore assez. »
« Ils sont partis, ils sont partis avec Celui-à-la-peau-lisse. Mais pourquoi sont-ils partis ? Ils viendront me chercher. Ils reviendront sûrement me chercher. Je ne crains désormais plus d'être grondé. Mais qu'ils reviennent !... Je suis seul, je suis petit, j'ai faim !... Venez en aide à Vuk, le petit renard ! » (Vuk après la mort de sa famille)
« Tu dois apprendre encore certaines choses, Vuk ! Le jour, le renard dort et rassemble ses forces pour la chasse. C'est la nuit, dans l'obscurité que notre espèce chasse. » (Karak)
« Tu es devenu adulte, Vuk, ce jour est aussi arrivé. Il n'y aura désormais plus aucun renard qui ne prononce ton nom sans reconnaissance. Tu es ton seul maître à présent. » (Karak)
« Celui-à-la-peau-lisse a peut-être tué Karak mais le peuple libre des renards ne peut pas s'éteindre. » (Karak avant sa mort)