Védrines-Saint-Loup | |||||
Vue aérienne du village | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Saint-Flour | ||||
Intercommunalité | Saint-Flour Communauté | ||||
Maire Mandat |
Jean-Marc Boudou 2020-2026 |
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Code postal | 15100 | ||||
Code commune | 15251 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
127 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 4,6 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 04′ 14″ nord, 3° 16′ 57″ est | ||||
Altitude | Min. 873 m Max. 1 381 m |
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Superficie | 27,56 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Saint-Flour (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Neuvéglise-sur-Truyère | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | vedrinessaintloup.fr | ||||
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Védrines-Saint-Loup est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
La Cronce, l'Arcueil qui y prend sa source, le ruisseau de Viadeyres, le ruisseau de Madone parcourent la commune.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Nord-est du Massif Central » et « Sud-est du Massif Central »[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 826 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St- Poncy_sapc »sur la commune de Saint-Poncy à 13 km à vol d'oiseau[3], est de 9,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 741,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Au , Védrines-Saint-Loup est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Flour, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (67,4 %), zones agricoles hétérogènes (18,8 %), prairies (12,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 150, alors qu'il était de 145 en 2013 et de 139 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 45,6 % étaient des résidences principales, 42,2 % des résidences secondaires et 12,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 8,1 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Védrines-Saint-Loup en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (42,2 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 79,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82,4 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Védrines-Saint-Loup[I 2] | Cantal[I 5] | France entière[I 6] |
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Résidences principales (en %) | 45,6 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 42,2 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 12,2 | 11,9 | 8,2 |
Vedrinae (1224), Vedrine (1393)[11].
Ce toponyme signifie « bêtes de somme », vraisemblablement pour désigner les écuries où l'on logeait des chevaux, des ânes et des mulets dans un relais routier[11],[12].
Si l'activité verrière est attestée, par intermittence, dès la fin du XVe siècle, la Manufacture royale de la Margeride ne fut cependant créée par lettres patentes que le , sur un site situé à quelques kilomètres du bourg. Sa production consistait en gobeleterie et vitrage, ainsi qu'en bouteilles en verre foncé.
Elle fonctionna de fin 1769 jusqu'à une première mise en sommeil courant 1774. Remise en route à l'automne 1777, la Révolution française la réquisitionna en pour fabriquer du salpêtre pour sa guerre avec l'Autriche. L'activité verrière reprit au début de 1799 jusqu'à son arrêt définitif au début de 1810.
Le site de la verrerie est occupé par une exploitation agricole et les bâtiments anciens de la verrerie ont disparu.
Plusieurs études ont été publiées :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].
En 2021, la commune comptait 127 habitants[Note 2], en évolution de −7,97 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Massif de la Margeride :