Morales est notamment l'animateur et commentateur du programme Competencia sur Radio Continental[4]. Il coanime avec Roberto Perfumo l'émission Hablemos de futbol, sur ESPN[4].
Dans les années 1990-2010, il tient plusieurs programmes de façon non rémunérée pour la radio publique argentine, dans Radio Nacional (El primer clásico — qu'il tient aussi sur Radio Clásica Uruguay(es) et qui traite de musique classique et de tango —), FM Clásica Nacional (A título personal) et sur la chaîne de télévision DeportTV (Fútbol Compacto)[5],[6]. Il a également collaboré pour Canal 13, Canal 9, Canal 7, Canal (á) ainsi que dans des émissions de télévision d'Uruguay[1].
Il est surtout connu pour ses commentaires en direct de matches de football, dont il a couvert les coupes du monde de 1978 à 2006[1]. Il est notamment l'auteur des surnoms « El Príncipe » (Le Prince) pour désigner Enzo Francescoli et « Barrilete cósmico » pour désigner Diego Maradona, des surnoms qui sont restés dans le folklore du football[7], et est connu en Argentine pour certaines de ses expressions, comme « ta-ta-ta-ta » ; « no quieran saber, no lo pregunten a nadie » (si vous ne voulez pas savoir, ne demandez à personne), notamment[1].
Víctor Hugo Morales a commenté de nombreux matches, mais sa carrière est liée à celle de Diego Maradona, avec qui il a maintenu de très forts liens professionnels : il a commenté le premier match de l'Argentin sous le maillot de Boca Juniors en 1981 et se fait déjà remarquer pour sa description d'un pénalty tiré lentement par Maradona dont le « ballon a échappé comme une larme »[8],[9].
« Il va la jouer pour Diego, voilà Maradona, il est marqué par deux joueurs, il met le pied sur le ballon, Maradona, le génie du football mondial commence par la droite, il quitte le centre du terrain et va jouer pour Burruchaga... Toujours Maradona ! Génie ! Génie ! Génie ! Ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta... Gooooool... Gooooool... Je vais pleurer ! Bon Dieu, vive le football ! Golaaazooo ! Diegoooooool ! Maradona ! C'est à en pleurer, pardonnez-moi... Maradona, dans une course mémorable, dans la meilleure action de tous les temps... Cerf-volant cosmique[a]... De quelle planète es-tu venu pour laisser autant d'Anglais derrière toi, pour que le pays soit un poing serré qui crie pour l'Argentine ? Argentine 2 - Angleterre 0. Diegol, Diegol, Diego Armando Maradona... Dieu merci, pour le football, pour Maradona, pour ces larmes, pour ce Argentine 2 - Angleterre 0[b]. »
Morales devient une « légende continentale » pour ce commentaire « épique » qui demeure associé au but de Maradona[18],[19],[20],[8].
(es) Papel Prensa : el grupo de tareas : medios, jueces y militares en la mayor estafa del país, Buenos Aires : Ediciones Colihue, 2017, essai (ISBN9789876842754).
(es) La herida azul: (intención poética), Buenos Aires : Ediciones Colihue, 2017, recueil de poésie (ISBN978-987-684-292-1).
(es) Papel Prensa : el grupo de tareas : medios, jueces y militares en la mayor estafa del país, Buenos Aires : Ediciones Colihue, 2017, essai (ISBN9789876842754).
(es) Demanda contra demanda : Magnetto vs. Víctor Hugo : periodismo, honor, justicia, ética, libertad de expresión, Ediciones Colihue, 2018, essai (ISBN978-987-684-287-7).
(es) Textualidades : la defensa de los sueños de siempre, Ediciones Colihue, 2018, essai (ISBN9789876842792).
Víctor Hugo Morales participe à plusieurs chapitres d'une série documentaire intitulée Historia del trabajo en la Argentina, 1810-2010 (Buenos Aires : INCAA y Caras & Caretas, 2010) :
La Argentina agroganadera. Capítulo 1 (1810-1890) (OCLC851692348)
Organización popular y obrera. Capítulo 2 (1890-1910) (OCLC851653576)
Crisis polítical, sindicatos y represión. Capítulo 3 (1910-1930) (OCLC851653577)
Derechos del trabajador. Capítulo 7 (1949-1951) (OCLC871021898)
↑Pour ce but, Maradona a été affublé du sobriquet « cerf-volant cosmique » (« barrilete cósmico »). Il trouve son origine dans la lutte journalistique entre ceux qui étaient derrière Menotti et ceux qui étaient derrière Bilardo. Menotti a qualifié péjorativement Maradona de « cerf-volant » et Morales, le défenseur de Bilardo, a lui aussi utilisé ce terme, mais pour désigner positivement le capitaine de l'équipe nationale[14],[15],[11].
↑Citation originale en espagnol : « La va a tocar para Diego, ahí la tiene Maradona, lo marcan dos, pisa la pelota Maradona, arranca por la derecha el genio del fútbol mundial, deja el tendal y va a tocar para Burruchaga... ¡Siempre Maradona! ¡Genio! ¡Genio! ¡Genio! Ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta... Gooooool... Gooooool... ¡Quiero llorar! ¡Dios Santo, viva el fútbol! ¡Golaaazooo! ¡Diegoooool! ¡Maradona! Es para llorar, perdónenme... Maradona, en una corrida memorable, en la jugada de todos los tiempos... Barrilete cósmico... ¿De qué planeta viniste para dejar en el camino a tanto inglés, para que el país sea un puño apretado gritando por Argentina? Argentina 2 - Inglaterra 0. Diegol, Diegol, Diego Armando Maradona... Gracias Dios, por el fútbol, por Maradona, por estas lágrimas, por este Argentina 2 - Inglaterra 0[12],[16],[17]! »
(es) Julián Capasso, Víctor Hugo, una historia de coherencia y convicción, Editorial Al Arco, (ISBN978-9974-683-14-3).
Antoine Donnarieix, « L'homme qui a commenté le But du siècle de Maradona », SoFoot, (lire en ligne).
(es) Mario Portugal et Héctor Yúdchak, Hacer radio: guía integral : cómo se hace un programa de radio, paso a paso, Buenos Aires, Galerna, (lire en ligne), p. 220.
(es) Gaston Quagliariello, El arte del relato : los mejores goles por Víctor Hugo Morales, Colihue, , 256 p. (ISBN9789876845304).