La vínarterta (« gâteau viennois »), également appelé randalín, « gâteau de dame rayé »)[1], est un gâteau multicouche composé de biscuit aromatisé aux amandes et/ou à la cardamome et de confiture de prunes, la confiture comprenant généralement des épices telles que la cannelle, la vanille, les clous de girofle et la cardamome[2],[3],[4]. D'autres garnitures, comme l'abricot et la rhubarbe, sont moins connues, mais leur tradition remonte au XIXe siècle[5]. La vinarterta est originaire d'Islande, mais son nom et sa composition évoquent des racines autrichiennes[6],[7].
La recette a été apportée au Manitoba par des immigrants islandais au Canada, dont beaucoup se sont installés en Nouvelle-Islande[2]. Le gâteau est aujourd'hui mieux connu dans les communautés islandaises du Canada et des États-Unis qu'en Islande[8],[9]. Le gâteau islandais moderne diffère du gâteau traditionnel, la confiture de prunes étant couramment remplacée par de la crème ou des fraises[2]. En Nouvelle-Islande, les remplacements de la garniture ne sont pas conseillés[8].
Le gâteau est généralement servi en tranches rectangulaires avec du café[8]. Il peut être glacé avec un glaçage au sucre aromatisé au bourbon[8].
L'histoire du gâteau a fait l'objet d'une thèse de doctorat de l'historienne Laurie Bertram à l'Université de Toronto[8].
↑Judy Haubert, « Northern lights », Saveur, (lire en ligne, consulté le ).
↑Kristin Olafson-Jenkyns, The Culinary Saga of New Iceland: Recipes from the Shores of Lake Winnipeg, Guelph, Ontario, Coastline Publishing, , 181-182 p. (ISBN9780968911907).
↑Kristin Olafson-Jenkyns, The Culinary Saga of New Iceland: Recipes from the Shores of Lake Winnipeg, Guelph, Ontario, Coastline Publishing, , 181 p. (ISBN9780968911907).
↑ abcd et eMatt Kwong, « Don’t ask Icelanders how to make their traditional Christmas cake », Maclean's, (lire en ligne, consulté le ).
↑Alison Gillmor, « Towering torte: However you slice it, vínarterta is cultural symbol and source of debate », Winnipeg Free Press, (lire en ligne, consulté le ).
(en) Laurie K. Bertram, « Icelandic Cake Fight: History of an Immigrant Recipe », Gastronomica: The Journal of Critical Food Studies, vol. 19, no 4, , p. 28-41 (lire en ligne).