Wall of death

Les spectateurs contemplent le pilote-cascadeur qui passe devant eux.
Course-poursuite à quatre motos.

Le mur de la mort[1] (en anglais : Wall of Death, ou « puits de la mort », Well of Death ou Maut ka Kuaa en Inde) est une attraction constituée par la démonstration de motocyclistes ou d'automobilistes conduisant à l'aide de la force centrifuge dans un silo dont les murs sont verticaux.

Hazel Watkins, qui se produisit avec l'équipe du Mur de la Mort Hager' dans les années 1920.

Le premier serait apparu dans la parc d'amusement de Coney Island (New York) en 1911. L'année suivante, cette attraction voyagea dans le pays. Dès les années 1915, les premiers « silodromes » à murs verticaux apparurent et furent rapidement intitulés « mur de la mort ». Aux États-Unis, ce phénomène a atteint son zénith au cours des années 1930 avec plus de cent attractions.

Dans les années 2000, il ne reste que peu de ces attractions.

Le premier mur de la mort importé en France, fut celui de Maurice Abbins. Qui l'exporta à son tour en Angleterre, puis en Suisse, et d'autres pays. Maurice Abbins était pilote, mais surtout un homme d'affaires, qui inventa plusieurs variantes de spectacle motos.

Aujourd'hui en France, trois murs de la mort restent en activité. Celui en bois de la famille Schmidt, où la tradition remonte à 1940 et qui en est aujourd'hui à sa troisième génération de pilotes sur paroi verticale, proposant acrobaties et courses-poursuites à motos et à kartings ; celui en fer, transparent[Quoi ?], de la famille Varanne ; et celui en bois de la famille Werdyn[2] qui a la particularité d'avoir un groupe de rock'n'roll au milieu pendant que les motos tournent. La famille Varanne ressort en 2023 le Megadrome en bois, le plus gros mur de la mort en bois d'Europe.[réf. nécessaire]

En Inde, le spectacle est connu sous le même nom de « mur de la mort » (ou Well of Death, « puits de la mort ») (hindi : मौत का कुआँ, pendjabi : ਮੌਤ ਦਾ ਖੂਹ), il peut être vu dans des Melas à travers le pays[3]. En Inde, d'autres véhicules peuvent être utilisés, comme des automobiles, notamment à Adilabad depuis 2005[4]. Les Well of Death indiens ne sont pas verticaux, comme les Wall of Death, mais inclinés à 70 ou 75 %, ce qui permet de rouler plus facilement avec des petites voitures.

Royaume-Uni

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Le premier mur de la mort au Royaume-Uni est apparu en au parc d'amusement de Kursaal. Les spectacles ont été interrompus durant la guerre mondiale[5],[6].

Dans la culture

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Une moto Indian spécialement préparée pour le mur de la mort.

Ces spectacles sont apparus dans divers films comme My House in Umbria (2003), Spare a Copper (1941), Roustabout (1964), Eat the Peach (1986), There Is Another Sun (1951, titré The Wall of Death aux États-Unis) et Scotland Yard: The Wall of Death (1956).

Un documentaire grec traite également de cette pratique en Grèce, Ο γύρος του θανάτου (The Spin of Death), réalisé en 2004[7]. Un autre film date de l'année 1983[8].

Références

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  1. The Harley-Davidson Reader. Jean Davidson, Hunter S. Thompson, Sonny Barger. MotorBooks International, 15 août 2006.
  2. Wall of Death Gypsy.
  3. Neena Sharma, Well of Death faces extinction, The Tribune, Chandigarh, India - Dehradun Plus.
  4. S. Harpal Singh, « Defying death in `maut ka kuan' », The Hindu, .
  5. The Kursaal Flyers, Nick Corble, Essex Life, février 2007.
  6. Ken Fox Hellriders: a Journey With the Wall of Death Gary Margerum, The History Press, (ISBN 0752465732).
  7. « http://www.ecofilms.gr/popup2005gr.asp?Year=2005&reqid=S-32 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ecofilms.gr (consulté le ), Thessaloniki Documentary Film Festival web site.
  8. Cinemainfo web site.

Bibliographie

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  • Allan Ford et Nick Corble, Riding the Wall of Death, 2006, Tempus Publishing (ISBN 0-7524-3791-7)
  • Allan Ford et Nick Corble, You Can't Wear Out An Indian Scout - Indians and the Wall of Death, 2009, Amberley Publishing (ISBN 978-1848680944)
  • Gaylin, David, The Harley-Davidson Reader, Motorbooks (ISBN 978-0-7603-2591-9)