Warnant | |||||
Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
Région | Région wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Namur | ||||
Arrondissement | Dinant | ||||
Commune | Anhée | ||||
Code postal | 5537 | ||||
Zone téléphonique | 082 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Warnantais(e) | ||||
Population | 499 hab. (01/01/2020) | ||||
Densité | 93 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 19′ nord, 4° 50′ est | ||||
Superficie | 537 ha = 5,37 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Géolocalisation sur la carte : province de Namur
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Warnant (en wallon Warnin) est une section de la commune belge d'Anhée située en Région wallonne dans la province de Namur[1].
Une première opération de fusion la rattache à la commune d'Anhée en 1964, avec Haut-le-Wastia.
En 1977, une nouvelle fusion fait naître le « Grand Anhée »
Warnant couvre une superficie de 1 182 ha au confluent de la Meuse et de la Molignée. La commune est bornée au nord par Annevoie-Rouillon, à l'est par la Meuse, au sud par Haut-le-Wastia et Falaën, et à l’ouest par Bioul. Ses dépendances sont Salet, Moulins, Maison de Pierre, Corbais, la Papeterie, Hénemont, la Roche à Moulin et Ohet.
Warnant est située en Condroz.Le village de Warnant est construit principalement le long du Ry du Baty, un affluent de la Molignée.
On a découvert à Warnant des vestiges préhistoriques ainsi que des cimetières francs.
Le territoire est resté durant des siècles dans le domaine des comtes de Namur. En 1753, la terre est érigée en seigneurie, engagée à Jean-Guillaume de Propper, seigneur de Hun, et à ses descendants jusqu’à la fin de l’Ancien Régime.
En 1231, une abbaye de religieuses cisterciennes voit le jour au hameau de Moulins ; deux siècles plus tard, elles sont remplacées par des moines du même ordre qui vont construire un moulin à papier.
D’autre part, des forges sont exploitées au même endroit par les Jamart (1716), les Montpellier (1742) et les Wilmet (1765). Au XIXe siècle, elles sont remplacées par une fonderie et une tréfilerie.
On a extrait de la pierre et du marbre tandis que l’agriculture, importante au XIXe siècle, a fait place à l’élevage[2].