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Izaak Bilderdijk (d) |
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Katharina Wilhelmina Bilderdijk-Schweickhardt (d) (à partir de ) |
Enfant |
Louise Sibilla Bilderdijk (d) |
Membre de |
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Willem Bilderdijk, né le à Amsterdam, mort le à Haarlem, poète hollandais, que ses compatriotes placent à côté de Goethe et de Lord Byron.
Avocat, attaché à la maison d'Orange, il émigre en 1795 pendant l'invasion de Pichegru et voyage en Allemagne puis, à Londres (1800) où il donne des leçons de littérature comparée. De retour en Hollande en 1806, Louis Bonaparte le choisit comme professeur de néerlandais et le nomme à l'Institut de Hollande[1].
On a de lui :
L'importance durable de Bilderdijk pour la culture néerlandaise résulte principalement de son travail pendant la période où il était professeur (Privat-docent) d'histoire néerlandaise à Leyde (1817-1827). C'est là qu'il rassembla autour de lui un groupe de jeunes gens qui devinrent plus tard importants dans le Réveil, un mouvement de renaissance dans le protestantisme qui s'est déployé internationalement et a atteint les Pays-Bas au début du XIXe siècle. Bilderdijk peut être considéré comme le père spirituel du Réveil néerlandais. Parmi les personnes qui ont suivi ses cours, on compte, entre autres : Isaäc da Costa, Abraham Capadose, Willem van Hogendorp, Dirk van Hogendorp, Willem de Clercq et Guillaume Groen van Prinsterer. Au travers des idées et des activités de ces personnes, Bilderdijk a marqué la vie spirituelle du XIXe siècle. Ce groupe a notamment ébranlé la domination du libéralisme théologique aux Pays-Bas et ouvert la voie à de nouveaux développements, ecclésiaux, missionnaires et diaconaux au sein du protestantisme néerlandais.