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Caroline Barbey-Boissier (en) |
Abréviation en botanique |
Barbey |
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William Barbey, né le à Genthod et mort le à Pregny, est un botaniste et une personnalité politique vaudoise.
William Barbey fait des études de sciences à l'Académie à Genève, puis obtient en 1862 son diplôme d'ingénieur à l'école centrale de Paris. La même année, il part à New York pour collaborer jusqu'en 1869 avec son frère Henry-Isaac dans la maison de commerce Iselin-Neeser. À son retour à Genève, il épouse Caroline-Mathilde Boissier et son beau-père Pierre Edmond Boissier l'initie à la botanique. Au décès de ce dernier, en 1885, il transfère l'herbier Boissier à Chambésy (Genève) où il développe un centre d'études et de consultations de renommée internationale. Dans le même temps, il entretient et agrandit le jardin botanique[1].
Il étudie la botanique et herborise en Espagne, Palestine, Grèce ainsi qu'en Anatolie. En 1885, il fonde le Bulletin de l'Herbier Boissier, devenu dès 1910 Bulletin de la Société botanique de Genève.
Animé de ferventes convictions chrétiennes et membre de l’Église évangélique libre du canton de Vaud, il se préoccupe du bien-être matériel et moral des habitants de Valeyres-sous-Rances, commune dont il est secrétaire municipal de 1881 à 1887. Il y crée une bibliothèque morale, une école privée, construit une chapelle pour abriter les cultes de l’Église libre, un établissement de bains par souci hygiéniste et une place de jeux pour enfants[1].
Partisan de l'observation du dimanche, il se lance dans une campagne visant à interdire la circulation automobile ce jour-là et fait construire à ses frais le chemin de fer Yverdon-Sainte-Croix à condition que les trains ne circulent que les jours ouvrables.
Fervent chrétien, il fait aussi imprimer à ses frais une Bible version Louis Segond, afin d’en assurer une diffusion à prix modique.
Il introduit la race bovine frisonne dans son domaine dit Le Manoir, à Valeyres-sous-Rances.
Actif dans la lutte contre l'alcoolisme, il crée en 1880 la maison La Violette à Lausanne. Adversaire résolu de toute intervention de l'État, il est député libéral au Grand Conseil vaudois (1885-1909), mais il se tient à l'écart des mots d'ordre.
William Barbey avait une petite-fille nommée Valérie décédée au début du XXe siècle des suites d'une diphtérie. Un chemin a été nommé en son honneur à Pregny-Chambésy[2].
Barbey est l’abréviation botanique standard de William Barbey.
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