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À Los Angeles en 2014, la criminalité a fortement chuté, laissant les policiers sans aucune raison de continuer à travailler. Duke est un flic pourri mais cependant mélomane. Dealeur d’herbe, il aime aussi terroriser les passants. Ses collègues au commissariat ne sont pas mieux : un obsédé sexuel, une flic maître-chanteur, un chercheur de trésor au passé douteux, un borgne difforme voulant être une star de la techno… Alors qu'ils réalisent tous leurs combines sans peine, tout s'écroule lorsque la dernière victime de Duke, laissée pour morte dans son coffre, se réveille....
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Quentin Dupieux a d'abord écrit et tourné un chapitre, comme un court-métrage seul, avec Marilyn Manson et Mark Burnham. Il décide plus tard d'y ajouter six épisodes pour en faire un long-métrage. Insatisfait, il inverse l'ordre des séquences pour parvenir au montage final[1].
Avant même sa sortie officielle, le réalisateur et l'équipe montent seulement trois chapitres, à la manière d'une série télévisée qu'ils projettent au Festival du film de Sundance. Chaque « épisode » contient même un court générique ; le réalisateur déclare que « Ça marchait du feu de dieu. Dès que le générique redémarrait, la salle était hystérique »[1].
En France, le film connaît une promotion assez originale chez MK2 pour sa sortie en salles le . Premièrement, les cinémas MK2 ont diffusé chaque semaine un teaser différent. De plus, chaque spectateur du film reçoit 10 cm de pellicule de Rubber, dans la limite des stocks disponibles. Une voiture de police américaine aux couleurs du film se déplace dans Paris les week-ends des 15-16 mars et 22- puis stationne à proximité des MK2 Quai de Loire / Quai de Seine, MK2 Bibliothèque, quartier Odéon/St Michel, esplanade MK2 Bibliothèque, quartier Opéra, Champs Élysées, etc[2].
Mad Movies : « Abandonnant les récits entremêlés et les réalités parallèles, le cinéaste s'y contente d'enfiler des vignettes à la Buñuel, qui se succèdent avec une fluidité absurde dans des décors de banlieue américaine volontairement anonymes. »
Première : « Avec ce nouveau film moins dada et plus narratif, Dupieux touche ses limites. »
TF1 News : « Dommage car Dupieux avait des choses à dire à ses débuts (Steak, Nonfilm). Désormais, il adopte la posture de l'européen qui récite complaisamment toute une sous-culture américaine et doit revenir à ce qu'il sait faire de mieux : se mettre en danger. »
Libération : « Il émane de Wrong Cops une sorte de désinvolture, presque une paresse d’écriture bullshit, qui provoque autant la déception que la bonne surprise. Mais, après tout, qui a dit qu’un film devait être bon du début à la fin ? »
Cahiers du cinéma : « Dupieux refuse l’appel du "film de la maturité" mais construit de plus en plus solidement son domaine nonsensique. Ne faisant rien pour améliorer son cas, il mérite qu’on lui redouble tous nos encouragements. »
Le Monde : « Adepte de l'absurde, Dupieux imagine un polar dégénéré, au diapason de la musique électro qu'il compose sous le pseudonyme de Mr Oizo (...). Wrong Cops est à l'image de ses compositions : grinçant et obsédant. Sous la drôlerie apparente, le film est terriblement anxiogène. »
Télérama : « Ce monde absurde sans foi ni loi suinte la frustration, l'ennui et l'angoisse. Il réserve aussi des plaisirs inattendus, autour de la création musicale, de son langage, du lien social qu'elle favorise. »
Le Figaroscope : « Psychopathes ou abrutis, ou les deux à la fois, les personnages de Dupieux font désespérer de l'humanité. Mais pas d'un cinéma libre et déjanté. »
Les Inrockuptibles : « Derrière l’apparente gratuité du film, son côté cirque freak, Quentin Dupieux raconte en fait son angoisse d’une normalité effrayante, qu’incarne à lui seul le contre-emploi drôle et assez émouvant de Marilyn Manson ».
TéléCinéObs : « C'est un hilarant petit théâtre de l'absurde que ficelle ce cinéaste branché mais insolent (...), avec le relâchement nécessaire et la finesse ad hoc pour que l'exercice ne sombre pas dans une complaisance stérile ou un ennuyeux formatage. »
Elle : « On ne peut s'empêcher de trouver émouvant un Éric Judor borgne qui s'acharne à composer un tube technoïde stupide et entêtant, secondé par un demi-cadavre mélomane. Quant aux apparitions d'un Marilyn Manson sans maquillage, pitoyable victime d'un flic pervers, on s'en délecte coupablement. »