Le xeer est compris et pratiqué de diverses manières au sein des sociétés somaliennes. Par exemple, la piraterie somalienne est à certains égards une manière de pratiquer le xeer[1], et il est aussi utilisé dans les camps de réfugiés en Somalie[2]. Généralement, il consiste en des formes de médiation, de négociation et d'arbitrage[3].
La pratique du xeer a beaucoup augmenté pendant la pandémie de la Covid-19[4].
Pour Ali Moussa Iyé, auteur d'un livre sur le sujet, il s'agit d'une alternative désirable dans le cadre de la décolonisation des sociétés somaliennes[5]. Pour Günther Schlee, le xeer est trop souvent idéalisé et n'est pas désirable pour les gens somaliens, qui préfèreraient plutôt vivre dans un système de justice étatique[6].
↑Wojciech Trojan, « Xeer – prawo zwyczajowe Somalijczyków jako narzędzie międzynarodowego reżimu uchodźczego », dans Antropologia polityczna w Afryce, Wydawnictwa Uniwersytetu Warszawskiego, 179–204 p. (lire en ligne)
↑Doreen Muyonga, « Why the Preference for Xeer in Somalia Surged during the Coronavirus Pandemic », African Journal of Crime and Justice, vol. 2022, , p. 167–183 (DOI10.47348/AJCJ/2022/a7, lire en ligne, consulté le )
↑Ali Moussa Iyé, « Le Xeer Issa : une contribution africaine à la construction du « pluriversalisme » », Présence Africaine, vol. 197, no 1, , p. 253–285 (ISSN0032-7638, DOI10.3917/presa.197.0253, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Günther Schlee, « Customary law and the joys of statelessness: idealised traditions versus Somali realities », Journal of Eastern African Studies, vol. 7, no 2, , p. 258–271 (ISSN1753-1055 et 1753-1063, DOI10.1080/17531055.2013.776276, lire en ligne, consulté le )