Xi Coronae Borealis

ξ Coronae Borealis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 16h 22m 05,82387s[1]
Déclinaison +30° 53′ 31,1854″[1]
Constellation Couronne boréale
Magnitude apparente 4,85[2]

Localisation dans la constellation : Couronne boréale

(Voir situation dans la constellation : Couronne boréale)
Caractéristiques
Type spectral G9IIIFe-0,5[3]
Indice U-B +0,80[2]
Indice B-V +0,97[2]
Variabilité suspectée[4]
Astrométrie
Vitesse radiale −29,20 ± 0,16 km/s[5]
Mouvement propre μα = −97,373 mas/a[1]
μδ = +107,313 mas/a[1]
Parallaxe 17,192 0 ± 0,082 1 mas[1]
Distance 58,167 ± 0,278 pc (∼190 al)[6]
Magnitude absolue +1,04[7]
Caractéristiques physiques
Masse 2,36 M[7]
Rayon R[5]
Gravité de surface (log g) 2,9[5]
Luminosité 36 L[5]
Température 4 853 ± 5 K[5]
Métallicité [Fe/H] = −0,08[5]
Rotation 2,8 km/s[5]
Âge 676 × 106 a[7]

Désignations

ξ CrB, 19 CrB, HR 6103, HD 147677, HIP 80181, BD+31°2845, FK5 3294, NSV 20606, SAO 65254, WDS J16221 +3054Aa,Ab[6]

Xi Coronae Borealis (ξ CrB) est une étoile binaire[8] de la constellation de la Couronne boréale. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente combinée de 4,85[2]. Le système présente une parallaxe annuelle de 17,17 mas mesurée par le satellite Gaia, ce qui permet d'en déduire qu'il est distant d'environ ∼ 190 a.l. (∼ 58,3 pc) de la Terre[1]. Il se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale de −29 km/s[5].

En date de 2009, les deux étoiles du système de Xi Coronae Borealis avaient une distance angulaire de 91 mas et étaient disposées selon un angle de position de 139,4°[9]. Sa composante la plus brillante, désignée Xi Coronae Borealis Aa[9], est une étoile géante jaune évoluée de type spectral G9IIIFe-0,5[3], à la limite des étoiles de type K. C'est une étoile du red clump qui génère son énergie par la fusion de l'hélium dans son noyau[10]. Elle est estimée être 2,36 fois plus massive que le Soleil et elle est âgée de 676 millions d'années[7]. Son rayon est huit fois plus grand que le rayon solaire, elle est 36 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 4 853 K[5].

Notes et références

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  1. a b c d e et f (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c et d (en) H. L. Johnson et al., « UBVRIJKL photometry of the bright stars », Communications of the Lunar and Planetary Laboratory, vol. 4, no 99,‎ (Bibcode 1966CoLPL...4...99J)
  3. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. (en) N. N . Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: NSV and supplement », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S)
  5. a b c d e f g h et i (en) Alessandro Massarotti et al., « Rotational and radial velocities for a sample of 761 HIPPARCOS giants and the role of binarity », The Astronomical Journal, vol. 135, no 1,‎ , p. 209–231 (DOI 10.1088/0004-6256/135/1/209, Bibcode 2008AJ....135..209M)
  6. a et b (en) * ksi CrB -- Double or Multiple Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  7. a b c et d (en) Yoichi Takeda, Bun'ei Sato et Daisuke Murata, « Stellar Parameters and Elemental Abundances of Late-G Giants », Publications of the Astronomical Society of Japan, vol. 60, no 4,‎ , p. 781–802 (DOI 10.1093/pasj/60.4.781, Bibcode 2008PASJ...60..781T, arXiv 0805.2434)
  8. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  9. a et b (en) William I. Hartkopf et Brian D. Mason, « Speckle Interferometry at Mount Wilson Observatory: Observations Obtained in 2006-2007 and 35 New Orbits », The Astronomical Journal, vol. 138, no 3,‎ , p. 813 (DOI 10.1088/0004-6256/138/3/813, Bibcode 2009AJ....138..813H, lire en ligne)
  10. (en) David R. Alves, « K-Band Calibration of the Red Clump Luminosity », The Astrophysical Journal, vol. 539, no 2,‎ , p. 732–741 (DOI 10.1086/309278, Bibcode 2000ApJ...539..732A, arXiv astro-ph/0003329)

Lien externe

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