Compte-tenu du contexte, il est fort probable que son épithète spécifique, geinitzi, lui ait été donnée en l'honneur du géologue allemand Hanns Bruno Geinitz (1814-1900), mentionné dans la publication de l'auteur comme « Prof. Geinitz in Dresden »[9].
Compte-tenu de la définition du genre en et de l'origine de l'ambre de la Baltique des premiers fossiles, le préfixe du genre Yantaro provient sans-doute des chantiers navals russes de KaliningradYantar Shipyard, créée en , qui ont construit un navire océnographique ou espion russe Yantar, lancé en .
Les fourmis du genre Yantaromyrmex sont petites, mesurant de 4 à 6 mm de longueur, et peuvent être caractérisées par leur capsule de forme trapézoïdale et par leurs yeux composés ovales qui sont situés légèrement à l'arrière des capsules, sans aucun ocelle connu.
Globalement Y. geinitzi se distingue de son congénère Y. constrictus de plusieurs façons. Les individus Y. geinitzi sont globalement plus graciles avec un mésothorax moins resserré et le mésonome a un aspect moins convexe. Les spécimens de Y. geinitzi ont des palpes maxillaires à six articulations, des palpes labiaux à quatre articulations, et la bordure du clypéus est indentée au centre. Il est à noter que les pupes auxquelles Wheeler fait référence ne possèdent pas de cocon contrairement aux larves modernes de certaines sous-familles de fourmis qui vont faire un cocon avant de se transformer en pupes[10]. les yeux de Y. geinitzi sont placés plus à l'avant et sur les côtés de la capsule céphalique que chez les espèces Iridomyrmex[11]. La forme de Y. geinitzi, désigne l'espèce comme habitant plutôt surface des sols, mais les scientifiques suggèrent que ces fourmis habitaient les arbres, résidant dans des épiphytes et du matériel végétal mort (comme des branches)[12].
♀ Insecte brun-foncé, même noirâtre, avec antennes et pattes claires. Ailes transparentes avec nervures et stigma bruns. Tête un peu allongée, élargie et arrondie à l'arrière ; yeux de forme ovale assez gros ; ocelles petits ; mandibules assez fortes faisant saillie à l'avant ; antennes insérées en face des angles postérieurs du clypeus ; scape court, n'atteignant pas le bord postérieur de la tête ; funicule formé de segments à peu près aussi longs que larges, à part le premier et le dernier qui sont plus allongés ; très fine pubescence sur la tête. Cou net. Thorax ovale ; segmentation [est] difficile à démêler car le corps a été écrasé. Pétiole court. Abdomen arrondi, un peu plus long que le thorax ; cinq segments visibles. Pattes grêles et longues. Ailes en partie conservées. »[13].
« Très voisin de l'Ir. Geinitzi de l'ambre de la Baltique. Mais à cause de la conservation imparfaite nous n'avons pas cru pouvoir en affirmer l'identité. »[13].
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
[2013] (en) G. M. Dlussky et D.A. Dubovikoff, « Yantaromyrmex gen. n. – a new ant genus (Hymenoptera: Formicidae) from Late Eocene ambers of Europe », Caucasian Entomological Bulletin, vol. 9, no 2, , p. 305-314 (ISSN1814-3326 et 2713-1785, DOI10.23885/1814-3326-2013-9-2-305-314)..
[2011] (en) Brian E. Heterick et Steven O. Shattuck, « Revision of the ant genus Iridomyrmex (Hymenoptera: Formicidae) », Zootaxa, vol. 2845, , p. 1-174.
[1992] (en) Steven O. Shattuck(d), « Review of the dolichoderine ant genus Iridomyrmex Mayr with descriptions of three new genera (Hymenoptera: Formicidae) », Journal of the Australian Entomological Society, vol. 31, , p. 13-18.
[1987] (de) Ute Spahr, « Ergänzungen und Berichtigungen zu R. Keilbachs Bibliographie und Liste der Bernsteinfossilien - Ordnung Hymenoptera », Stuttgarter Beiträge zur Naturkunde, vol. Serie B (Geologie und Paläontologie), no 127, , p. 1-121 (lire en ligne).
[1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas, , p. 1-473 (ISSN1155-1119 et 2263-6439, OCLC786027547)..
↑Die Ameisen des baltischen Bernsteins, p. 4 (lire en ligne).
↑(en) W. M. Wheeler, « The ants of the Baltic amber », Schriften der Physikalisch-Ökonomischen Gesellschaft zu Königsberg, vol. 55, no 4, , p. 56–59 (DOI10.5281/zenodo.25852)
↑(en) B. E. Heterick et S. Shattuck, « Revision of the ant genus Iridomyrmex (Hymenoptera: Formicidae) », Zootaxa, vol. 2845, , p. 169