Naissance |
Fuyang (Zhejiang) |
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Décès |
(à 48 ans) Sumatra |
Activité principale |
écrivain |
Langue d’écriture | chinois |
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Genres |
nouvelle |
Yu Dafu (en chinois 郁達夫), né le à Fuyang (Zhejiang), mort le à Sumatra, est un écrivain chinois.
Ses nouvelles ont été novatrices (Le Naufrage (zh) a fait scandale en son temps) au travers des sujets abordés, notamment la difficulté de l'existence, traitée d'un point de vue autobiographique.
Yu Dafu fait ses études secondaires successivement à Jiaxing, Hangzhou, puis en 1910 à l'école de Yuying, dirigée par des missionnaires américains. Il est renvoyé de cette dernière pour avoir pris part au mouvement estudiantin. À partir de 1913, il poursuit ses études au Japon. Il entre en 1918 à l'université impériale de Tokyo où il suit des cours d'économie. Il en sort diplômé en 1922[1]. La parution en 1921 de Chenlu (Le Naufrage), dont le personnage principal est un étudiant solitaire, fait scandale en raison des passages en relation avec la sexualité[2].
En Chine, en 1921, il participe à la fondation de la société littéraire Création (zh) (創造社) en compagnie de Guo Moruo et Cheng Fangwu (en). En 1930, il adhère à la Ligue des écrivains de gauche. Avec la guerre, il part pour Singapour, puis Sumatra où il est assassiné par la police japonaise en 1945[2].
Yu Dafu a enseigné dans plusieurs universités : université de Pékin (1923-1924), école normale supérieure de Wuhan, université Sun Yat-sen de Guangzhou, université de l'Anhui. Il a aussi créé ou dirigé plusieurs revues : Les Masses, La Littérature et l'Art populaires, et à Singapour à partir de 1938 il participe à des publications antijaponaises[1].
Yu Dafu s'est marié une première fois en 1920 avec Sun Quan, et remarié en 1927 avec Wang Yingxia[1].
L'œuvre de Yu Dafu fait une large place à l'autobiographie et à la subjectivité. Les personnages de ses nouvelles, surtout des intellectuels, sont décrits dans leur dimension psychologique et sexuelle. On y décèle l'influence du romantisme européen et du roman à la première personne japonais. Ces caractéristiques se retrouvent dans son Riji (Journal) paru en 1928[2].