La ville est reliée au Mans par les lignes 23 et 25 des bus du réseau Setram qui l'amène directement à la place des Comtes du Maine et dépose les usagers à une rue de la station tramway de la République. Une autre ligne est spécialement disponible pour desservir les lycées de Montesquieu et de Bellevue. Les arrêts dans la ville d'Yvré sont au nombre de dix : Le Luard, Cimetière d'Yvré l'Évêque, Guy Bouriat, George-Sand, Perche, Maine, Pivoine, Narcisse, Collège Pasteur, Yvré l'Évêque→Terminus.
La rocade du Mans est à 5 minutes en voiture du centre d'Yvré l'Évêque, ce qui permet d'atteindre rapidement la majeure partie de l'agglomération mancelle.
La route historique de Paris à Nantes (route nationale 23) via Le Mans passe au bord de la cité. L'autoroute A28 et la déviation Sud-Est qui passent sur la commune (échangeurs) offrent un accès direct aux grands axes routiers nationaux de communication.
La ville est desservie par le service de transport de la SETRAM par les lignes de bus 23 et 25
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 713 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune du Mans à 5 km à vol d'oiseau[5], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 693,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Au , Yvré-l'Évêque est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle appartient à l'unité urbaine du Mans[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant 19 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Mans, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[11]. Cette aire, qui regroupe 144 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (73,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (38 %), terres arables (24,4 %), forêts (17,6 %), zones urbanisées (9,2 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3 %), eaux continentales[Note 5] (0,2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Pendant la Guerre franco-allemande de 1870, durant la Bataille du Mans (1871) se déroula, le , sur le territoire de la commune, des combats connu sous le nom de « charge du plateau d'Auvours », par les soldats de l'Armée de Bretagne, armée auxiliaire à l'Armée de la Loire. Sous la neige et par un froid glacial de -12°, le général Gougeard, à la tête de ses hommes reprit le plateau d’Auvours à l’ennemi[19], au prix de lourdes pertes, avant de décrocher suivant les ordres de l’état major.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].
En 2021, la commune comptait 4 192 habitants[Note 6], en évolution de −2,08 % par rapport à 2015 (Sarthe : −0,42 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Église Saint-Germain (en partie du XIIIe siècle), abritant un tableau de Jean Broc, Les Envoyés de Dieu exposé au salon parisien de 1833. Un tableau, une statue et une plaque funéraire sont classées à titre d'objets. Le chœur est inscrit aux Monuments historiques[29].
Écartelé en sautoir : au 1er de gueules à la crosse d'or issante, au 2e d'azur à la fleur de lis d'or, au 3e d'argent au lion de sable, au 4e de sinople à la fasce ondée d'argent chargée d'un pont isolé de six arches de sable[réf. nécessaire].
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine du Mans comprend une ville-centre et 18 communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Site Gallica, Département de la Sarthe : rapport du préfet et procès-verbal des délibérations du conseil général, Le Mans, 1854 lire en ligne (consulté le 2 mars 2011).
↑Comte Guerry de Beauregard, Combats d'Auvours - La Revue hebdomadaire : romans, histoire, voyages, E. Plon, Nourrit et Cie (Paris), (lire en ligne), p. 199 a 221