L'origine de Zehout peut être trouvée dans la faction Manhigut Yehudit (Leadership Juif) actif au sein du Likoud, faction créée en 1995 par Moshe Feiglin, dans le but d'accéder à la direction du pays par l'intermédiaire du parti du Likoud.
En 2015, Feiglin a quitté le Likoud pour former Zehout. Le parti a été officiellement enregistré en 2015[10],[11].
Bien que le parti n'a jamais été répertorié sur un sondage par les médias à ce jour, un sondage interne suggère que le parti pourrait obtenir jusqu'à 12 mandats. L'échantillon de Zehout a également montré que 45% des membres se considèrent comme traditionnels, et 26% se considèrent laïque[12].
En 2017, Zehout a tenu sa première assemblée, qui a réuni plus de 2 000 personnes au Hangar 11 dans le Port de Tel Aviv[13].
Le parti met en avant son projet de légalisation du cannabis afin de séduire une partie de la jeunesse israélienne. Le cœur de l'idéologie du parti est cependant l'annexion de la Cisjordanie et la déportation de ses habitants vers la Cisjordanie[7].
La plate-forme du parti de comprenait les revendications suivantes[14]:
L'opposition à la contrainte de toutes sortes : religieux, anti-religieux, économique, culturelle ou éducative.
Un gouvernement maigre ainsi que la minimisation de l'intervention de l'état dans la vie et à la liberté des citoyens.
La réforme de l'éducation en Israël par l'intermédiaire d'un système de coupons[15].
Réduction du prix des logements, par le biais de la privatisation des terres, la fin de la planification et des comités de construction, et une colonisation accrue en Cisjordanie.
Une transition graduelle vers une armée professionnelle de volontaires.
Application de la pleine souveraineté israélienne à toutes les parties de la « Terre d'Israël ».
Abolir la base de données biométrique, qui selon le parti porte atteinte au droit à la vie privée.
Mettre fin à toute l'aide américaine à Israël, car elle porte atteinte à son indépendance économique et à sa liberté commerciale.
Réformer le système judiciaire en le divisant en un droit civil et un autre en Halakha (loi juive), cette dernière ne peut exercer juridiction que sur les individus qui ont donné leur consentement.
Protection de la liberté d'expression et des médias et suppression des licences de radiodiffusion obligatoires.
Protection du droit de détenir et de porter les armes et extension à tous les citoyens (pas seulement les ex-soldats) sans passé violent ou certaines limitations physiques ou mentales.
↑Jacob Magid, « Feiglin says his party ‘similar’ to extremist Otzma Yehudit on Palestinian issue », The Times of Israel, (lire en ligne, consulté le )
↑Isabel Kershner, « A Pro-Pot Candidate Could Prove Decisive in Israeli Election », The New York Times, (lire en ligne, consulté le )
↑Jeremy Sharon, « Zehut activists tempted by a grand political vision in a Jerusalem pub », The Jerusalem Post, (lire en ligne, consulté le )