Zhao Erxun

Zhao Erxun
Fonctions
Hubu Sangshu (d)
Gouverneur général du Sichuan
Gouverneur général des trois provinces orientales (en)
Bianxiu de l'académie Hanlin (d)
Biographie
Naissance
Décès
(à 83 ans)
PékinVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
趙爾巽 (Zhào Ěrxùn) ou 赵尔巽Voir et modifier les données sur Wikidata
Prénom social
公鑲Voir et modifier les données sur Wikidata
Noms de pinceau
次山, 次珊, 旡補, 遂園, 無補, 無補老人Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Fratrie
Zhao Erfeng
Zhao Ercui (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Bannière
Chinoise Han Bleue (d)1Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales

Zhao Erxun, ou Chao Erh-sun (chinois simplifié : 赵尔巽 ; chinois traditionnel : 趙爾巽 ; pinyin : zhào ěrxùn, 1844-1927), est un historien et politicien mandchou et le frère de Zhao Erfeng. Ils sont tous deux issus d'une famille de Tieling, dans la province du Fengtian (奉天省) (aujourd'hui province du Liaoning, région d'origine du peuple mandchou). Il fut gouverneur du Hubei (1907–1908) et du Sichuan (1908–1911) et vice-roi (1911) et gouverneur (1912) du Fengtian[1]. Il faisait partie de la bannière bleue, han, des Huit Bannières.

En , il devient vice-roi du Sichuan (四川总督), jusqu'à être remplacé par son frère en août de la même année. Il devient alors vice-roi du Huguang (湖广总督, la province du Huguang, correspondant aux actuelles provinces du Hubei et du Hunan avant leur division).

À partir 1908, et en quatre ans, son frère Zhao Erfang réforma le Kham, en abolissant le système des chefs locaux (Tusi) et en les remplaçant par des révocables (gaitu guiliu zhangcheng) et transforme les principautés en xian (县/縣) ou en fu ()[2].

Zhao Erfeng et Zhao Erxun étendent le contrôle chinois sur l'Est du Tibet (Kham) et envoient une armée à Lhassa in 1908. Ils travaillent d'abord avec Thubten Gyatso, le XIIIe dalaï-lama restauré mais le chassent plus tard après des désaccords sur un conflit entre les Lamas de l'Est du Tibet et le gouvernement du Sichuan[citation nécessaire][3]. Il est probable que cela, en plus de la hausse des taxes, ait causé la rébellion de au Sichuan[4], communément appelé, Mouvement de protection des voies ferrées. Une version différente est expliquée par Han Suyin qui pense que le problème principal était le contrôle d'une prochaine voie ferrée entre le Sichuan et le reste de la Chine[5].

Notes et références

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  1. Rulers
  2. (Jagou 2006, p. 157)
  3. (en) Encyclopædia Britannica, (lire en ligne), « Tibet »
  4. (en) Jamyang Norbu, The Case for Tibetan Independence, Rangzen Charter,
  5. Han Suyin, The Crippled Tree

Bibliographie

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  • Fabienne Jagou, « Vers une nouvelle définition de la frontière sino-tibétaine : la Conférence de Simla (1913-1914) et le projet de création de la province chinoise du Xikang », Extrême-Orient, Extrême-Occident, no 28 « Desseins de frontières, sous la direction de Paola Calanca »,‎ , p. 147-167 (DOI 10.3406/oroc.2006.1229, lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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