Naissance | |
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Nationalité | |
Formation |
Faculté de physique de l'université de Varsovie (d) |
Activités | |
Père |
Stanisław Płoski (d) |
Mère |
Ewa Prauss-Płoska (d) |
Conjoint | |
Enfant |
Agnieszka Romaszewska-Guzy (en) |
Parti politique | |
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Membre de |
Stowarzyszenie Wolnego Słowa (d) |
Distinctions | Liste détaillée Croix de la Liberté et de la Solidarité (en) Médaille du Centenaire du retour à l'indépendance Ordre de l'Aigle blanc Grand-croix de l'ordre Polonia Restituta |
Irena Sofia Romaszewska ou Zofia Romaszewska, née Irena Sofia Ploska le , à Varsovie, est une militante polonaise, membre de l'opposition démocratique à l'époque de la République populaire de Pologne. Elle a été notamment une présentatrice de Radio-Solidarité. Elle est aujourd'hui conseillère sociale du président de la République de Pologne. Elle s'est vu décerner l'Ordre de L'Aigle blanc.
Elle est née en , pendant la Seconde guerre mondiale, à Varsovie. Dans les années 1959-1963, elle étudie la physique à l'Université de Varsovie[1].
À partir de 1976, elle participe à des mouvements de protestations contre le régime communiste, notamment en juin 1976 à Ursus et Radom, avec son mari. Elle participe au comité de défense des ouvriers (KOR), en , avec son mari, et à la défense des personnels scientifiques suspendus pour des raisons politiques. En , elle signe une déclaration du mouvement démocratique. Elle rejoint en 1980 Solidarność[2].
Elle échappe à l'internement après l'annonce de la loi martiale, et travaille dans la clandestinité, avec son mari. Elle organise notamment Radio-Solidarité, et est une des présentatrices de cette radio. Elle est arrêtée le . Le , elle est condamnée à une peine de 3 ans d'emprisonnement, mais est libérée en en vertu de l'amnistie[3]. De 1986 à 1989, elle travaille à nouveau pour la commission de l'Intervention et de défense de l'état de droit du syndicat Solidarność. Fin 1989, le régime communiste s'effondre. Le pays reprend le nom officiel de République de Pologne (Rzeczpospolita Polska). Un an plus tard, le , Lech Wałęsa, leader du syndicat Solidarność, devient président de la République, dans un scrutin au suffrage universel.
Dans les années 1989-1995, elle travaille pour la Chancellerie du Sénat, et en 1991-1993 – juge de la Cour d'État. En 1996-2001, appartenait à Mouvement pour la reconstruction de la Pologne.
En 2010 et 2015, elle est proposée au poste de médiateur, mais n'est pas retenue[4].
Le , elle devient la conseillère sociale du nouveau président de la république de Pologne Andrzej Duda. En , consultée par le président sur les lois modifiant le système judiciaire polonais, la Cour Suprême et le Conseil National, et sur le renforcement du rôle du ministre de la justice, qui est aussi, en Pologne, le procureur général, elle réagit défavorablement. « Elle m’a dit des mots qui m’ont le plus frappé », indique le président Andrzej Duda : « Monsieur le président, j’ai vécu dans un Etat dans lequel le procureur général avait une position incroyablement forte et en somme pouvait tout faire, et je ne voudrais pas revenir vers un tel Etat. » [5].
Par le décret du président Lech Kaczynski du, elle se voit décerner la Grand-Croix de l' Ordre de la Renaissance de la Pologne (Ordre Polonia Restituta). En a été créé sur le chancelier de l' Capitulaire de cet ordre – appartenance à un Chapitre a refusé en .
Le , le président de Andrzej Duda lui décerne l'Ordre de l'Aigle blanc. Le , elle reçoit la Croix de la Liberté et de la Solidarité,.