Águas de Chapecó | ||||
Héraldique |
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Administration | ||||
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Pays | Brésil | |||
Région | Sud | |||
État | Santa Catarina | |||
Langue(s) | portugais | |||
Maire | André Max Tormen (PMDB) jusqu'en 2016 |
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Code postal | 89883-000 | |||
Fuseau horaire | UTC-3 | |||
Indicatif | 49 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | aguino ou chapecoense-das-águas |
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Population | 6 109 hab.[1] (11/2010) | |||
Densité | 44 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 27° 04′ 12″ sud, 52° 59′ 13″ ouest | |||
Altitude | 291 m |
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Superficie | 13 900 ha = 139 km2 | |||
Divers | ||||
Date de fondation | 1915 | |||
Création de la municipalité | Loi no 866 de l'État de Santa Catarina du |
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Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Brésil
Géolocalisation sur la carte : Brésil
Géolocalisation sur la carte : Santa Catarina
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Liens | ||||
Site web | http://www.aguasdechapeco.sc.gov.br | |||
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Águas de Chapecó est une ville brésilienne de l'ouest de l'État de Santa Catarina.
Águas de Chapecó se situe par une latitude de 27° 04′ 13″ sud et par une longitude de 52° 59′ 12″ ouest, à une altitude de 291 mètres[2].
Sa population était de 6 109 habitants au recensement de 2010[3]. La municipalité s'étend sur 139 km2[4].
La ville se trouve à 665 km à l'ouest de la capitale de l'État[2], Florianópolis. Elle fait partie de la microrégion de Chapecó, dans la mésorégion Ouest de Santa Catarina.
Le climat local est humide avec une température moyenne annuelle de 20 °C[2].
Son IDH était de 0,781[5] en 2000 (PNUD).
En 1896, Felipe Schell Loureiro, topographe et responsable du cadastre de l'extrême ouest de Santa Catarina et du Paraná, découvre une source d'eau minérale sur le territoire de l'actuelle municipalité d'Águas de Chapecó.
La colonisation commence en 1915 avec l'arrivée des premiers colons, majoritairement d'origine italienne. Sur ces terres fertiles, ils cultivent le maïs, le haricot et le blé et exploitent les ressources en bois de la région, qu'ils exportent par les rios Chapecó et Uruguai.
Des années 1930 à 1960 environ, la source thermale permet un relatif développement touristique de la région. Son attractivité décline à la suite d'une destruction par les crues et du désintérêt de ses propriétaires.
Jusqu'en 1955, la localité était connue sous le nom de Vila Aurora. En 1955, elle devient un district de Chapecó, sous le nom d'Águas de Chapecó (de águas, « eaux » pour les sources minérales locales et Chapecó selon le nom de la principale ville de la région et celui de la rivière sur les rives de laquelle elle se trouve).
Elle devient une municipalité à part entière le , par démembrement de Chapecó.
À partir des années 1980, de nouvelles infrastructures thermales sont construites et la ville recommence à accueillir curistes et touristes[6],[7].
L'économie de la municipalité est centrée sur l'agriculture et le tourisme[2].
La « compagnie hydrominérale de l'ouest de Santa Catarina » (Companhia Hidromineral do Oeste Catarinense ou « Hidroeste » en portugais), alimentée en eau minérale à 37 °C par un puits artésien est la principale attraction de la municipalité. Ces eaux sont recommandées, entre autres, pour le traitement des rhumatismes, des ulcères et de calculs rénaux. Un complexe thermal accueille les nombreux touristes sur les rives du rio Chapecó[8].
La ville compte également plusieurs cascades, situées au milieu de la forêt primaire, sur les cours d'eau Chapecó et Uruguai[9],[10].
Tout au long de l'année, la ville accueille plusieurs évènements, parmi lesquels :
Depuis son émancipation de la municipalité de Chapecó en 1963, Águas de Chapecó a successivement été dirigée par[6]:
La municipalité est constituée d'un seul district, siège du pouvoir municipal[7].
Águas de Chapecó est voisine des municipalités (municípios) suivantes :