1922 : création de l'École de la météorologie[1] ;
1948 : installation au Fort de Saint-Cyr[8] et Paris, service dépendant de l’Établissement d’études et de recherches météorologiques de la Météorologie nationale[1] ;
1969 : l’École de la météorologie devient l’École nationale de la météorologie (ENM), placée sous l’autorité directe du directeur de la Météorologie nationale[9] ;
1982 : transfert de l'ENM à Toulouse, sur le site de la Météopole[1] ;
2002 : le corps des ingénieurs de la météorologie fusionne avec celui des ingénieurs des ponts et chaussées, qui deviendra à son tour en 2009 le nouveau corps des ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts (IPEF)
2009 : rattachement de l'ENM à l'Institut national polytechnique de Toulouse.
Philippe Dandin est le directeur de l'École nationale de la météorologie depuis septembre 2021[10]. Les anciens directeurs de l'école comptent parmi eux :
Les ingénieurs des travaux de la météorologie suivent une formation de 3 ans en météorologie et climatologie. Ils acquièrent des connaissances scientifiques et techniques en physique de l’atmosphère, mathématiques, statistiques, informatique, calcul scientifique, modélisation, prévision du temps, climatologie et sciences de l'ingénieur. Deux statuts de recrutement existent, un statut civil et un statut fonctionnaire. Les ingénieurs civils ont vocation à exercer leurs fonctions partout dans la société. Les élèves-ingénieurs fonctionnaires rejoignent, dès leur entrée à l'ENM, le corps des ingénieurs des travaux de la météorologie[17], et ont vocation à exercer leurs fonctions au sein de Météo-France à l'issue de leur formation.
sur concours externe spécial, pour les titulaires d'une première année de master scientifique validée ou d'un diplôme supérieur, avec entrée en deuxième année de formation à l'ENM ;
sur concours externe spécial sur titres, pour les titulaires d'un diplôme conférant grade de master ou supérieur, avec une scolarité adaptée à l'ENM ;
sur concours interne, pour les fonctionnaires ayant plus de 3 ans d'ancienneté ;
sur titre pour les titulaires d'une première année de master scientifique validée ou d'un diplôme supérieur, avec entrée en deuxième année de formation à l'ENM ;
sur titre en tant que travailleur en situation de handicap, pour les titulaires d'un diplôme conférant grade de licence ou d'un diplôme supérieur.
Les techniciens supérieurs de la météorologie suivent une formation de 2 ans en météorologie et climatologie. Il existe deux filières : exploitation (TSE) et instruments et installations (TSI). Dans la filière exploitation, les élèves-techniciens sont formés à l'analyse, la conception et la réalisation d'études et de services météorologiques et climatiques, mais également administrer, analyser, traiter et valoriser de grandes bases de données météorologiques. Dans la filière instrumentation, les élèves-techniciens sont formés à la préparation, à l'installation et au déploiement des capteurs, systèmes et réseaux d'observation météorologiques, mais également à l'analyse et au traitement de données météorologiques. Les élèves-techniciens recrutés sous statut fonctionnaire rejoignent dès leur entrée à l'ENM le corps des techniciens supérieurs de la météorologie[21], et ont vocation à exercer leurs fonctions au sein de Météo-France à l'issue de leur formation.
Ce diplôme, conforme aux exigences de l'Organisation météorologique mondiale, est attribué à l'issue d'un cursus de 18 mois suivi par des stagiaires envoyés par leur employeur, que ce soient les Forces armées ou des services nationaux météorologiques étrangers. Il requiert un baccalauréat scientifique (France).
L'ENM co-habilite, en partenariat avec l'université Toulouse III - Paul Sabatier, le master Sciences de l’océan, de l’atmosphère et du climat (SOAC)[22] anciennement intitulé Océan, atmosphère et surfaces continentales (OASC)[23]. L'école accueille une partie des cours de première année de scolarité. La scolarité de deuxième année est constituée de trois parcours, dont les parcours suivants ont leurs cours du premier semestre dispensés à l'ENM :
L'école proposait anciennement le mastère spécialisé Éco-ingénierie[23] (MSEI), qui n'est plus co-accrédité par l'ENM d'après le syllabus mis à jour en 2021[31].
Plusieurs anciens élèves occupent ou ont occupé des fonctions exécutives dans des organismes européens ou mondiaux en météorologie. Au sein du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme, Michel Jarraud, chercheur en prévision numérique du temps, a été directeur adjoint de 1990 à 1994[37]. Florence Rabier, chercheuse en assimilation de données, est la directrice générale depuis 2016[38].
Au sein du conseil exécutif de l'Organisation Météorologique Mondiale, agence de l'Organisation des Nations unies, Michel Jarraud a été Secrétaire général adjoint de 1995 à 2003, Secrétaire général de 2004 à 2015 et Secrétaire général émérite depuis 2016[37]. Daouda Konaté est 1er vice-président depuis 2023[39].
Plusieurs diplômés ont également eu des engagements politiques ou syndicaux dont Anicet Le Pors, ministre délégué auprès du Premier Ministre chargé de la Fonction publique de 1981 à 1983[40] ou Yves Veyrier, secrétaire général du syndicat Force ouvrière de 2018 à 2022[41].
La vie associative de l’ENM s’organise sous la supervision du bureau des élèves, le « burô », du bar, le « BarRage », et de nombreux clubs[43]. La plupart de ces différents acteurs sont basés dans le foyer de l’école, espace réservé aux étudiants.