Édouard Delvaux

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Édouard Delvaux
Naissance
Décès
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CharleroiVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Nationalité
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Édouard Delvaux, né le à Bruxelles et mort le à Charleroi, est un peintre paysagiste belge.

Biographie

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Famille

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Paysage bucolique par Édouard Delvaux (1806-1862), 1840, bois,32 × 24 cm.

Edouard Joseph Delvaux naît le à Bruxelles. Il est l'arrière-petit-fils ou le petit-fils du sculpteur Laurent Delvaux[1] et neveu du peintre Ferdinand-Marie Delvaux. Il est le fils de Henri Antoine Delvaux (1776-1848), fabricant de savon[2], puis employé de banque, et de Thérèse Sara Becquet (1772-1849)[3].

Edouard Delvaux épouse à Saint-Josse-ten-Noode[4] en 1833, Pétronille Pauline Laurence, dite Laurence, Kindt, née en 1802, sœur de la peintre Adèle Kindt. Laurence Kindt est morte à Charleroi[5] le 25 août 1863.

Édouard Delvaux et Laurence Kindt ont une fille, Laure Delvaux, et un fils, Edmond Delvaux[6].

Carrière

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Edouard Delvaux fait son apprentissage auprès du peintre bruxellois Henri Van Assche (1774-1841). À partir de 1829, il entreprend des voyages en France, en Suisse, en Allemagne et en Italie. Il obtient de la notoriété pour ses paysages néoclassiques issus de paysages des Ardennes et du Brabant[7].

Il participe à ses premières expositions à Liège et à Bruxelles en 1830[1]. En 1836, lors de l'exposition de Bruxelles, il obtient la médaille d'argent pour son Paysage des environs de Huy. Au Salon de Bruxelles de 1842, il obtient une médaille de vermeil pour Vue prise à Durbuy et Vue prise près de la grotte de Han, plaine d'Épraves[8]. En 1837, il obtient cette fois le premier prix pour Effet d'orage[1]. Il fait illustrer plusieurs de ses paysages par Eugène Verboeckhoven qui y intègre des animaux et des personnages de sa spécialité[7]. Peu à peu, il s'éloigne progressivement du colorisme et se porte vers le maniérisme[1].

Il fonde et devient directeur de l'école de dessin à Spa. Parmi ses élèves notables se trouve le peintre de paysage urbain Jean-Baptiste Van Moer[7],[9].

Il meurt le 18 septembre 1862 à Charleroi[10] où il était domicilié, à la Ville basse, rue de l'Industrie.

Ses peintures sont exposées dans les musées de Bruxelles, Berlin, Hanovre et Douai[7].

Bibliographie

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  • Alain Jacobs, Les Dessins de Ferdinand-Marie Delvaux aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique : l'analyse de l'œuvre graphique du peintre et premier essai de catalogue raisonné, Bulletins des Musées Royaux des Beaux-Arts de Bruxelles, 1992-1993/1, 41e et 42e années, p. 97-125
  • Raymond Delvaux, Flor De Smedt, Felix Meurisse et Frans Jozef van Droogenbroeck, Het Kasteel van Walfergem, van Hof te Huseghem over Speelgoed van de familie t'Kint tot Landhuis van de familie Delvaux, Asse, Koninklijke Heemkring Ascania, Asse, 2007.

Notes et références

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  1. ↑ a b c et d Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, Biographie nationale, H. Thiry-Van Buggenhoudt, (lire en ligne)
  2. ↑ Raymond Delvaux "et alii", Asse. Het Kasteel van Walfergem van Hof te Huseghem over Speelgoed van de familie t'Kint tot Landhuis van de familie Delvaux, Asse, 2007, p. 445
  3. ↑ Bruxelles, acte de mariage n° 254 du 1er mai 1805.
  4. ↑ Saint-Josse-ten-Noode, acte de mariage n° 29 du 29 novembre 1833.
  5. ↑ Charleroi, acte de décès n° 205 du 25 août 1863.
  6. ↑ Raymond Delvaux "et alii", Asse. Het Kasteel van Walfergem van Hof te Huseghem over Speelgoed van de familie t'Kint tot Landhuis van de familie Delvaux, Asse, 2007, p. 445.
  7. ↑ a b c et d Herman De Vilder et Kris Van de Ven, Le peintre animalier Eugène-Joseph Verboeckhoven (1798-1881) et ses peintres collaborateurs, Château d'Huyenoven - Vilvoorde, Van de Ven, (ISBN 978-90-810195-1-4)
  8. ↑ Rédaction, « Exposition nationale des beaux-arts de 1842 », L'Indépendance belge, no 331,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
  9. ↑ L'Artiste: journal de la littérature et des beaux-arts, L'Artiste, (lire en ligne)
  10. ↑ Charleroi, acte de décès n° 206 du 19 septembre 1862.

Liens externes

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