Édouard Guillaud

Édouard Guillaud
L’amiral Édouard Guillaud en juin 2013.
Fonctions
Président
Office français d'exportation d'armement
-
Daniel Argenson (d)
Chef d'état-major des armées
-
Chef de l'état-major particulier du président de la République française
-
Biographie
Naissance
(71 ans)
Paris (France)
Nationalité
Allégeance
Formation
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Père
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Membre de
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Conflit
Grade
Distinction

Édouard Guillaud, né le à Paris, est un militaire français. Amiral, il est chef de l'état-major particulier du président de la République du au , puis chef d'État-Major des armées du au .

Édouard Guillaud est le fils du journaliste Jean-Louis Guillaud (1929-2015), créateur de la troisième chaîne de l'ORTF et ancien PDG de TF1 et de l'AFP[1].

Il étudie au lycée privé Sainte-Geneviève. Entré à l'École navale en 1973, l'enseigne de vaisseau Guillaud sert, de 1976 à 1978, à bord du patrouilleur La Paimpolaise, affecté à Papeete.

Après une année à bord des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins L'Indomptable et Le Redoutable, il commande le dragueur de mines côtier Lobélia de 1979 à 1980. Lieutenant de vaisseau, il sert de 1981 à 1984, comme chef de service sur l'aviso Amyot D'Inville et sur l'escorteur d'escadre lance-missiles Du Chayla puis comme chef du service opérations de l'escorteur d'escadre lance-missiles Kersaint. Devenu officier informaticien, il participe, entre 1984 et 1987, à la conception du système de combat informatisé du porte-avions Charles de Gaulle. Promu capitaine de corvette[2], il reçoit le commandement du bâtiment de transport léger Dumont d'Urville en 1987. Après un stage, de 1988 à 1990, à l'École supérieure de guerre navale (ESGN)[3] puis à l'École des applications militaires de l'énergie atomique de Cherbourg (EAMEA), le capitaine de frégate Guillaud[4] est officier de manœuvre du porte-avions Clemenceau de 1990 à 1992 ; puis commande l'aviso-escorteur Enseigne de Vaisseau Henry de 1992 à 1993.

Édouard Guillaud avec le président François Hollande au défilé militaire du 14 Juillet (2013).

Capitaine de vaisseau, de 1993 à 1997, il est nommé adjoint, puis officier du « programme Charles de Gaulle » à l'état-major de la marine. En 1997, il est désigné comme commandant en second du Charles de Gaulle alors en construction. Il en prend le commandement de 1999 à 2001. Il est ensuite nommé adjoint pour la marine du chef d'état-major particulier du président de la République entre 2002 et 2004, date à laquelle il devient préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord jusqu'en 2006. Il est également promu officier de la Légion d'honneur par décret du 7 juillet 2004.

Jacques Chirac l'appelle alors comme chef d'état-major particulier du président de la République, le 4 octobre 2006, pour succéder au général d'armée Jean-Louis Georgelin (nommé chef d’état-major des armées). Il est maintenu à son poste après l'élection de Nicolas Sarkozy en mai 2007. Vice-amiral d'escadre, il est élevé au rang d'amiral en décembre 2007.

Le , il est nommé en Conseil des ministres pour succéder au général Georgelin en tant que chef d'état-major des armées (CEMA)[5]. Il prend ses fonctions le 25 février 2010[6]. Il est le deuxième amiral nommé à ce poste, le plus élevé de la hiérarchie militaire française, après l'amiral Jacques Lanxade (1991-1995)[7].

Installé dans le Val de Saire dans le Cotentin, il participe à la gestion de la station SNSM de Barfleur[8].

En 2011, il commande l'ensemble des forces armées françaises dans le cadre de l'opération Harmattan[réf. souhaitée].

En vertu de la décision de François Hollande de répondre à l'appel à l'aide du président malien par intérim Dioncounda Traoré, il coordonne l'opération Serval de soutien militaire menée au Mali par l'armée française qui débute le 11 janvier 2013[réf. souhaitée].

Il quitte le service actif le quand le général Pierre de Villiers lui succède à la tête des armées[9].

En 2017, il n'est pas reconduit à la tête de l'Office français d'exportation d'armement[10],[11].

Décorations

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Notes et références

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  1. « Mort de Jean-Louis Guillaud, ex-PDG de TF1 et de l’AFP », Le Monde,
  2. en 1985.
  3. Ultérieurement intégrée au Collège interarmées de Défense
  4. Depuis novembre 1989.
  5. AFP, « L'amiral Guillaud devient chef d'état-major », Le Figaro
  6. « Décret du portant affectation d'un officier général », JORF, .
  7. Jean-Dominique Merchet, « L'amiral Guillaud, un marin très "ops" », blog secret-défense
  8. Léonard Lièvre, « Edouard Guillaud: le parcours sans faute d'un marin de la Hougue », lamanchelibre.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. « Mesures d'ordre individuelles »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  10. « Armement: rien ne va plus pour la France en Arabie saoudite », sur Challenges, (consulté le )
  11. Jean-Dominique Merchet, « L’amiral Edouard Guillaud écarté de l’ODAS », sur l'Opinion, (consulté le )
  12. Honorary British awards, 2014.

Liens externes

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