Il fut à l'origine de la réédition du dictionnaire Français-Latin de Quicherat et Daveluy.
Titulaire de la chaire de paléographie de l'EPHE dès ses origines, il s'intéressa aux manuscrits de la basse Antiquité et du haut Moyen Âge et notamment à l'écriture la mieux représentée, l'onciale et aux palimpsestes. Sous l'influence d'un de ses auditeurs, Paul Legendre, il consacra d'importantes recherches à l'usage des notes tironiennes[4].
Il fut le père de Louis Chatelain, archéologue et épigraphiste.
↑H. Denifle, Chartularium Universitatis Parisiensis, sub auspiciis consilii generalis Facultatum Parisiensium, ex diversis bibliothecis tabulariisque collegit et cum authenticis chartis, Paris, Delalain, 1889-1897, 4 vol. in-fol.
↑Denis Muzerelle, « Un siècle de paléographie latine en France », dans Armando Petrucci et Alessandro Pratesi, Un Secolo di paleografia e diplomatica (1887-1986), per il centenario dell’Istituto di paleografia dell’Università di Roma, Roma, Gela, 1988, p. 131-158, à la p. 136