Située à 12 km au sud-est de la ville de Fontainebleau et à 12 km au nord-est de la ville de Nemours, la commune s'étend le long de la rive droite de la rivière le Loing et de son canal.
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1]. L'altitude varie de 50 mètres à 88 mètres pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant à environ 53 mètres d'altitude (mairie)[2].
la rivière le Lunain, longue de 51,45 km[6], affluent du Loing. La confluence se situe au niveau de l'écluse d'Épisy ;
le canal 02 des Prés de Saveuse, 1,48 km[7], qui conflue avec le Lunain ;
Par ailleurs, son territoire est également traversé par l’aqueduc du Lunain, 3,64 km[8], le ru de l'Étang de Villemer, aqueduc de 3,53 km[9] et l'aqueduc de Villemer, 3,75 km[10].
La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de 11,03 km[11].
En 2018[12], le territoire de la commune se répartit[Note 1] en 52,2 % de terres arables, 15,6 % de forêts, 9,9 % de prairies, 5,6 % de zones urbanisées, 5,5 % d’eaux continentales[Note 2], 3,9 % d’espaces verts artificialisés non agricoles, 3,8 % de zones agricoles hétérogènes[Note 3] et 3,4 % de zones agricoles hétérogènes[Note 3],[11].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18],[Note 17].
En 2013, la commune comptait 552 habitants, en évolution de +9,52 % par rapport à 2008 (Seine-et-Marne : +4,91 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
↑Statistiques de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols “Corine Land Cover”.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑ a et bElles comprennent les cultures annuelles associées aux cultures permanentes, les systèmes culturaux et parcellaires complexes, les surfaces essentiellement agricoles, interrompues par des espaces naturels importants et les territoires agro-forestiers.
↑ a et bVoir le paragraphe introductif de l’INSEE concernant les fusions de communes.
↑Marguerite GELIS est née le 12 Février 1902 et décédée le 14 Octobre 1991 – Maire d’Épisy de 1964 à 1980, elle est la seule femme à avoir exercer le mandat de maire de plein exercice sur Épisy. En 1943, elle est correspondante pour le journal suisse « La Feuille d’Avis de Neufchâtel » et habite à Vichy (Allier). Le 23 Juillet 1943, elle entre en résistance comme agent de liaison au réseau « Super-NAP » dont son mari Gaston fait partie. Le 27 Octobre 1943 elle est arrêtée par la Gestapo à Vichy et inculpée « d’intelligence avec l’ennemi et (…) de sabotage systématique de la politique de collaboration franco-allemande ». Gardée au secret absolu pendant trois semaines, elle est transférée à la prison militaire allemande « Mal-Coiffée » à Moulins (Allier) où elle est incarcérée jusqu’au 23 Janvier 1944, avant d’être transférée à Compiègne (Oise). Le 31 Janvier 1944, elle fait partie des 959 femmes déportées de Compiègne à Ravensbrück où elle arrive le 3 février dans le convoi N° I.175. À son arrivée au camp de Ravensbrück, elle se voit attribuer le matricule 27415. Elle intègre le kommando Holleischen, situé dans les Sudètes. Les détenues y travaillent pour la firme Siemens. Marguerite Gelis retrouve la liberté à Holleischen le 5 Mai 1945. Elle décède le 14 Octobre 1991 à Épisy, dont elle a été maire pendant 16 ans.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.