La mère d'Éric Ollivier (Thérèse Marie Ourvouai) est d'origine irlandaise, son père (Arthur Victor Marie Duparc) est marin et poète. Orphelin de ce dernier à huit ans[2], il est envoyé de Bretagne à Paris à la fin de l'année 1940 par sa famille qui veut lui éviter les risques des bombardements alliés[réf. souhaitée]. Il fait alors ses études au Lycée Henri-IV et pratique le scoutisme. Ayant raté son baccalauréat, il s'inscrit à l'Institut des Langues orientales, Langues'O. Il y contribue à un dictionnaire d'amharique. Jean Cocteau, à qui il a écrit, lui procure un passage éclair dans le film Ruy Blas (1948), dont Jean Marais est la vedette[3].
Romancier, il a obtenu le Prix Roger-Nimier pour J'ai cru trop longtemps aux vacances en 1967 ; le Prix Cazes pour Panne sèche en 1976, le Prix Interallié pour L'Orphelin de mer... ou les Mémoires de monsieur Non en 1982, et le Prix Charles Oulmont en 1993 pour Lettre à mon genou. Auteur, d'une trentaine de livres, il a été aussi producteur à la télévision et a travaillé pour le cinéma (scénarios, dialogue).
Éric Ollivier meurt le à Paris 14e d’un cancer des intestins[5].
Les Godelureaux (1959), réédité en Points Poche (1988); réédité éd. du Rocher (2001) et Flammarion (2009), adapté au cinéma (Les Godelureaux) en 1961 par Claude Chabrol, avec Jean-Claude Brialy
Le Jeune Homme à l'impériale, La Table ronde (1965)
J’ai cru trop longtemps aux vacances, Denoël (1967) (Prix Roger-Nimier)