Erythronium americanum
Règne | Plantae |
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Sous-règne | Tracheobionta |
Division | Magnoliophyta |
Classe | Liliopsida |
Sous-classe | Liliidae |
Ordre | Liliales |
Famille | Liliaceae |
Sous-famille | Lilioideae |
Genre | Erythronium |
Ordre | Liliales |
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Famille | Liliaceae |
L'érythrone d'Amérique (Erythronium americanum) est une plante herbacée vivace à bulbe de la famille des Liliaceae. On l'appelle aussi ail doux ou ail des ours bien qu'il ne soit pas du genre des Allium.
Plante des forêts mixtes et feuillues, l'érythrone d'Amérique se retrouve sur la côte est des États-Unis, jusqu'au Grands Lacs et en bordure du Fleuve Saint-Laurent où se situe environ la limite septentrionale de son aire de répartition.
Elle se démarque en étant parmi les premières plantes à fleurir au printemps, profitant de l'absence des feuilles des arbres qui la surplombent afin d'effectuer son cycle vital.
Selon World Checklist of Selected Plant Families (WCSP) (14 avr. 2010)[1] :
Plante vivace à bulbe, elle mesure environ 30 cm de hauteur. Les feuilles basiliaires sont opposées, de couleur verte, tachetées de beige et de pourpre[2].
Les fleurs printanières solitaires sont jaunes et elles ont trois sépales et trois pétales[2],[3].
L'Érythrone d'Amérique ressemble à l'ail des bois (Allium tricoccum) et c'est pourquoi on l'appelle aussi l'ail doux, bien que le goût soit très différent.
Enfin, à la fois le nom «Ail des bois» et «Ail des ours» désigne une espèce différente en Europe, l'Allium ursinum.
La germination est lente ; il faut compter dix ans avant que la plante ne produise ses premières fleurs et graines[4].
L'Érythrone d'Amérique affectionne les sols frais, bien drainés, et riche en humus[2].
La feuille peut se manger bouillie comme un légume. La jeune feuille se mange crue, en salade. Le bulbe est aussi comestible, mais il doit être consommé en quantité modérée car il devient vomitif si il est consommé en trop grande quantité[2].
La feuille peut être utilisée en cataplasme sur une enflure ou un ulcère pour accélérer la cicatrisation. Les Autochtones utilisaient l'érythrone d'Amérique comme antibiotique, comme contraceptif ou pour les maux de poitrine[2].