Éthylmercure | |
Structure du cation éthylmercure. | |
Identification | |
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Nom UICPA | éthylmercure(1+) |
No CAS | |
PubChem | 5442 (cation) 7862 (chlorure) 66943 (bromure) |
ChEBI | 33204 |
SMILES | |
InChI | |
Propriétés chimiques | |
Formule | C2H5Hg+ |
Masse molaire[1] | 229,65 ± 0,02 g/mol C 10,46 %, H 2,19 %, Hg 87,35 %, |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
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L'éthylmercure est un cation de formule chimique CH3CH2Hg+. Il est formé un groupe éthyle lié à un ion mercure(II), ce qui en fait une espèce organométallique. La principale source d'ion éthylmercure est le thiomersal[2].
L'éthylmercure est un substituant qu'on peut trouver lié à un chlorure, à un thiolate ou à d'autres groupes organiques. Le thiomersal est par exemple formé d'un résidu d'acide thiosalicylique lié à l'éthylmercure. Dans l'organisme, l'éthylmercure se rencontre souvent sous forme de dérivés avec un thiolate lié à l'atome de mercure[3]. Dans ces composés, la géométrie moléculaire de Hg(II) est linéaire ou parfois trigonale. Compte tenu de l'électronégativité comparable du mercure et du carbone, la liaison C–Hg est covalente[4].
La toxicité de l'éthylmercure est bien documentée[2],[5]. Comme le méthylmercure, il est diffusé dans tous les tissus de l'organisme à travers la barrière hémato-encéphalique et le placenta[6]. L'évaluation de ses effets sur le système nerveux humain a été réalisée par extrapolation à partir des relations dose-réponse du méthylmercure[2]. Cependant, l'éthylmercure est éliminé du cerveau et de l'organisme plus rapidement que le méthylmercure[2], ce qui peut rendre ces extrapolations excessivement prudentes.