D’abord élève d’Étienne Jeaurat, Gois passa ensuite dans l’atelier de Michel-Ange Slodtz et remporta le premier grand prix de sculpture en 1757 pour un bas-relief sur le thème de Tullie faisant enlever les morts. À la fin de son séjour romain au palais Mancini, il exécuta un buste de La Douleur, œuvre qui obtint un vif succès au Salon de 1760.
Revenu de Rome où il avait fait de fructueuses études, il fut agrégé à l’Académie royale de peinture et de sculpture le , et reçu académicien le avec le buste en marbre de Louis XV, destiné à orner la salle des séances de l’Académie, et avec le modèle en terre cuite d’Aristée pleurant la perte de ses abeilles ; ce dernier morceau lui avait été primitivement imposé avant qu’il fût chargé de faire le buste du roi.
Le , l’Académie le nomma professeur adjoint. Il est nommé professeur le en remplacement de Louis-Jean-François Lagrenée dit l'Aîné et il est confirmé le . Il aura pour successeur Guillaume Guillon Lethière en 1819[2]. En 1788, il donna à l’Académie un modèle de cheval écorché soigneusement exécuté.
↑Frédéric Chappey, « Professeurs de l'École des beaux-arts (1794-1873) », Romantisme, no 93, 1996, p. 95-101.
↑Société des amis des arts du département de l'Eure, « Notice de l'abbé Blanquart - "Le saint Bruno de la chartreuse de Bourbon-lez-Gaillon" », Bulletin - compte rendu des travaux de 1894, no X, , p. 75 à 80 (lire en ligne)
Simone Hoog, Musée national de Versailles. Les sculptures. I-Le musée, préface de Jean-Pierre Babelon, avec la collaboration de Roland Brossard, Paris, Réunion des musées nationaux, 1993.
Ferdinand Hoefer, Nouvelle Biographie générale, t. 21, Paris, Firmin-Didot, 1858, p. 86.