Étienne Borne est professeur de philosophie en classes terminales à partir de la rentrée 1932 successivement au lycée Sainte-Marie de Neuilly, au lycée de Nevers, au lycée Racine à Paris, au lycée de Valenciennes et enfin dans son ancien lycée de Béziers. À la rentrée 1941, il est nommé en khâgne à Toulouse. À partir de 1945 il occupe la double chaire de son maître, Alain, au lycée Henri-IV à Paris et au lycée Louis-le-Grand, où il aura pour élève Jacques Derrida.
À partir du 17 juin 1940, il s'engage auprès d'Edmond Michelet en publiant des tracts pour une « France libre ». Il est désigné commissaire à l'information pour la région toulousaine par le comité d'Alger[3]. En 1943, il contribue à la brochure anonyme imprimée de manière clandestine à 5000 exemplaires par le Mouvement national contre le racisme à l'initiative de Vladimir Jankélévitch : Le Mensonge raciste, avec un essai intitulé « Racisme et Christianisme »[4].
Le Travail et l'homme, en collaboration avec François Henry, Les Iles, Desclée de Brouwer, 1937
Pour le temps de la douleur, les Cahiers du Rhône, La Baconnière, 1943.
De Marc Sangnier à Marc Coquelin, Privat, 1953.
Dieu n’est pas mort. Essai sur l’athéisme contemporain, Fayard, 1956 ; puis Foi Vivante, n° 160, 1974.
Le Problème du Mal, coll. « Initiation philosophique », n° 33, Presses universitaires de France, Paris, 1958 ; réédition dans la coll. « Quadrige », Paris, 1992.
Johannes Haessle, Le Travail, Paris, 1933 (traduction de Das katholische Arbeits-ethos nach Thomas von Aquino und Leo XIII, ein Beitrag zur wirtschaftsgeiste der Katholizismus, Fribourg-en-Brisgau, 1923)
Etienne Borne, philosophie personnaliste et démocrate engagé, numéro spécial de France-forum, n° 239-240-241, octobre-décembre 1987, 106 pp.
Anne Baudart, Jacques Muglioni et Patrice Henriot, « Etienne Borne 1907-1993 », dans L'Enseignement philosophique, volume 44/1, septembre-octobre 1993, p. 77-90.