Étienne de La Vallée-Poussin | |
Biographie | |
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Naissance | Rouen |
Décès | (à 67 ans) Paris |
Ordre religieux | Ordre de Saint-Jean de Jérusalem |
Donat de l'Ordre | |
Autres fonctions | |
Fonction laïque | |
Peintre - Prix de Rome | |
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Étienne de La Vallée-Poussin (certaines biographies donnent Delavallée-Poussin), né à Rouen le [1] et mort à Paris le [2], est un peintre d’histoire et décorateur français.
Appartenant par sa mère à la famille du grand peintre Poussin, La Vallée-Poussin fit à l'école des beaux-arts de Rouen, dirigée par Descamps, de rapides progrès dans ses études. Après avoir été trois fois l’un des premiers lauréats de cette école, il monta à Paris pour se perfectionner dans son art. Reçu dans l’atelier de Pierre, peintre du roi, il obtint, en 1759, le prix de Rome et fut envoyé en Italie.
La Vallée-Poussin passa plusieurs années à Rome, où il fut reçu « donat » de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem[3],[4] et celui de membre de l’Académie des Arcades. De retour en France, il fut admis, en 1789. à l’Académie de Peinture avec le Retour du jeune Tobie et sa rencontre avec son père et sa mère comme tableau de réception.
Les principaux tableaux de La Vallée-Poussin sont : la Multiplication des huiles ou la Veuve de Sarepta, tableau qui avait mérité à son auteur le Grand prix de Rome et qui se trouve aujourd'hui au Musée de Rouen ; la Naissance de Jésus-Christ, l’Adoration des Bergers (deux toiles de grande dimension) ; Portrait de Benoît XIV.
L’ouvrage intitulé Nella venuta in Roma, publié en 1764, in 4° contient quelques figures de La Vallée-Poussin. Une autre publication que l’on doit à Alexandre Lenoir, renferme quarante planches d’arabesques pour la décoration des appartements, genre dans lequel excellait cet artiste. « Les dessins de ce peintre rouennais, dit Chennevières, sont fort beaux de caractère, pleins de sentiment et le rendent vraiment digne du nom superbe qu’il portait. »
« L’adoration des bergers » Église Saint Eustache Paris