Étrepy | |
L’église. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Vitry-le-François |
Intercommunalité | Communauté de communes Côtes de Champagne et Val de Saulx |
Maire Mandat |
Pierre Le Guillou 2020-2026 |
Code postal | 51340 |
Code commune | 51240 |
Démographie | |
Gentilé | Stirpiens |
Population municipale |
117 hab. (2021 ) |
Densité | 15 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 45′ 57″ nord, 4° 48′ 24″ est |
Superficie | 7,63 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Vitry-le-François (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Sermaize-les-Bains |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Étrepy est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Saulx, le canal de la Marne au Rhin, l'Ornain, le Fossé du Bacon, la Noue du Port, le canal 01 de la Saussaie Huart, le canal 02 de la Saussaie Huart, le Fossé de la Fontaine Hany, le Grand Fossé, le ruisseau du Gohan, divers bras de l'Ornain et divers autres petits cours d'eau[1],[Carte 1].
La Saulx, d'une longueur de 115 km, prend sa source dans la commune de Germay et se jette dans la Marne à Vitry-le-François, après avoir traversé 39 communes[2].
Le canal de la Marne au Rhin, long de 293 km et 178 écluses à l'origine, relie la Marne (à Vitry-le-François) au Rhin (à Strasbourg). Par le canal latéral de la Marne, il est connecté au réseau navigable de la Seine vers l'Île-de-France et la Normandie[3].
L'Ornain, d'une longueur de 116 km, prend sa source dans la commune de Grand et se jette dans la Saulx sur la commune, après avoir traversé 36 communes[4].
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Nord-est du bassin Parisien » et « Lorraine, plateau de Langres, Morvan »[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 846 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Frignicourt », sur la commune de Frignicourt à 17 km à vol d'oiseau[7], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Au , Étrepy est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vitry-le-François, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[13]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (80,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,8 %), forêts (15,2 %), prairies (14,9 %), zones urbanisées (3,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Stirpeium (commencement du XIe siècle) ; Sterpeium (1131-1142) ; Strepeium (1148) ; Estrepiacum (1159) ; Estrepei (1273) ; Estrepeium (1179) ; Esterpeium (1196) ; Stirpeum (1199) ; Stirpeyum (1220) ; Estripei, Estrepie (vers 1222) ; Estrepeyum (1227) ; Strepeium (1228) ; Strepi, Stripeium (vers 1240) ; Estripeium (1243) ; Estrepi (1273) ; Styrpeium (XIIIe siècle) ; Estrepé (vers 1300) ; Estrepy (1400) ; Estreppy (1411) ; Étrepie (1723)[17].
Le nom du lieu tire son origine du mot latin strata via du nom d'une ancienne voie romaine.
Les premières et les uniques mentions du Moyen Âge sont dans l´an 885. L´empereur Charles III souscrivit trois donations pour eveques, abbayes et chanoines en "stirpiaco villa" (Regesta Imperii I., 1705-1707).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].
En 2021, la commune comptait 117 habitants[Note 4], en évolution de −16,43 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Jean-Baptiste-Léon Morillot, député né le à Étrepy. Maire d'Étrepy et conseiller général de la Marne pour le canton de Thiéblemont puis se porta comme candidat conservateur libéral, aux élections de 1889 dans l'arrondissement de Vitry-le-François et y fut élu contre le candidat républicain). Il suivit les cours de droit et y fut reçu docteur. Il entra au Conseil d'État comme auditeur, remplit les fonctions de sous-chef des sections étrangères à l'exposition universelle de 1867 et celles de secrétaire de la commission d'enquête sur le régime économique de la France. Chef adjoint au cabinet du ministère de l'instruction publique au moment de la guerre franco-prussienne, il donna sa démission, s'engagea dans les mobiles et à la paix rentra dans ses propriétés et s'occupa d'agriculture. Entre autres travaux, il a publié un ouvrage sur la Condition des enfants nés hors mariage en Europe et spécialement en France dans l'Antiquité, au Moyen Âge et de nos jours.