Proto-germanique | Vieil anglais | Vieux norrois |
---|---|---|
*Ûruz/Ûram « aurochs / eau » |
Ur ; Yr « aurochs ; ? » |
Úr « scorie / pluie » |
Vieux futhark | Futhorc | Futhark récent |
---|---|---|
ᚢ U+16A2 (#5794;) |
ᚢ ᚣ U+16A2 / 16A3 (#5794 / 5795;) |
ᚢ U+16A2 (#5794;) |
u | u ; y | u |
u | u ; y | u, y, o, v / w |
[u(ː)] | [u(ː)], [y(ː)] | [u(ː)], [y(ː)], [ɔ(ː)], [w] |
2 | 2 ; 27 | 2 |
Ūruz est la deuxième rune du Futhark et de la famille de Fehu / Fraujaz / Freyr. Elle est précédée de Fehu et suivie de Thurisaz. Son nom signifie « aurochs » en proto-germanique[1]. Elle est nommée úr en vieux norrois (« pluie », « scories ») et ur en anglo-saxon (même sens qu’en proto-germanique).
Le Codex Vindobonensis 795 donne un nom de lettre correspondant dans l’alphabet gotique sous la forme uraz (𐌿), restitué en gotique comme urus. Une autre possibilité de reconstruction est *Ūram au sens d’« eaux », sous-tendu par les noms norrois.
Cette rune notait à l'origine le son [u].
Elle a donné naissance à la rune yr, 27e rune du Futhorc, dont la graphie est proche. Son sens n’est pas clairement connu (peut-être « arc »). Sa prononciation est [y] ; ce son n’existant pas dans les autres langues germaniques occidentales de l’époque, seul l’anglo-saxon a développé cette rune.
Les trois poèmes runiques décrivent cette rune, appelée Úr partout :
Poème runique[2] | Traduction en français |
---|---|
Vieux norvégien
|
|
Vieux norrois
|
|
Vieil anglais
|
|