熱羅姆·薩洛蒙 Jérôme Salomon | |
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法國衛生部總司長 | |
现任 | |
就任日期 2018年1月8日 | |
总统 | 埃马纽埃尔·马克龙 |
总理 | 让·卡斯泰 |
前任 | Benoît Vallet |
个人资料 | |
出生 | 法國巴黎 | 1969年4月26日
国籍 | 法國 |
配偶 | 玛丽索尔·图雷纳 |
学历 | 巴黎大學 |
熱羅姆·薩洛蒙(法語:Jérôme Salomon,法语发音:[ʒeʁom salɔmɔ̃];1969年4月4日—)是一名法國傳染病醫生和高級公務員,自2018年1月8日起擔任法國衛生部總司長[1]。自2019冠狀病毒病疫情以來,他在法國開始為人所知[2]。
薩洛蒙在法國國家健康與醫學研究院、巴斯德研究院和凡爾賽大學從事新興傳染病、流行病和抗生素抗藥性方面的工作。1999年至2002年,他在雷蒙·普恩加萊大學醫院擔任診所主任,2004年至2009年擔任主治醫生[1]。
2000年初,薩洛蒙是貝爾納·庫希內的顧問[1]。2010年,他成為玛丽索尔·图雷纳(當時的社會事務及衛生部部長)內閣的衛生專家,然後在2013年至2015年擔任顧問[3]。
2016年,他為當時開始的馬克宏競選2017年法國總統選舉拉票,並參與候選人政見中健康部分的修改[3]。
2018年1月,他被阿涅絲·比贊挑選成為衛生局總司長[4]。
自2019冠狀病毒病疫情以來,薩洛蒙在法國變得眾所皆知,每天都會發表關於國內的每日趨勢分析與情況,以及確診者的狀況。2020年3月,有人說他的處境非常困難,因他早在2016年就曾警告過艾曼紐·馬克宏,說法國對可能發生之大流行的後果毫無防備,但現在卻被要求為法國政府目前的行動所辯護[5][2]。
Le Pr Jérôme Salomon, praticien à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine), spécialiste des maladies infectieuses et tropicales et de santé publique, a été nommé directeur général de la Santé, mercredi en conseil des ministres, son mandat devant débuter lundi. À 48 ans, il succédera au Pr Benoît Vallet, lui-même nommé « conseiller maître à la Cour des comptes » après plus de quatre ans passés à la tête de la Direction générale de la santé, selon le compte rendu du conseil des ministres.
Dès 2016, l’actuel directeur général de la santé s’inquiétait des insuffisances du système de santé français. Confronté aujourd’hui à la pandémie causée par le coronavirus, il se voit obligé de les justifier.
L’homme n’est pas novice en politique. Il s’y frotte depuis vingt ans, d’abord aux côtés du PS, puis du mouvement En Marche ! Il a été expert santé et recherche auprès de la fondation Terra Nova en 2010, puis conseiller chargé de la sécurité sanitaire auprès de la ministre de la Santé Marisol Touraine de 2013 à 2015. En 2016, il rallie Emmanuel Macron et participe à la rédaction du volet santé du programme du candidat.
Une note confidentielle de l’actuel directeur général de la Santé alertait le candidat d’En marche sur le besoin de «réviser en profondeur» la «réponse nationale face aux risques majeurs de catastrophe» pendant la dernière campagne présidentielle.