Nacida en Granchain, Francia, su nombre completo era Armandine Elmire Angelina Vautier.[1] Su padre, Stanislas Alexandre Vautier, era albañil, y su madre, Elmire Angelina Carruel, era jornalera. La actriz tenía ocho años de edad cuando falleció su padre el 27 de octubre de 1905. Su madre volvió a casarse el 26 de diciembre de 1906, siendo su marido Léon Eléonor Dodon.
Elmire Vautier debutó en el teatro en 1915[2] antes de rodar tres años después su primera película con Pierre Marodon. Pero su primer éxito en la pantalla llegó con el film Sa Gosse, dirigido por Henri Desfontaines en 1919, en el cual ella interpretaba a una cantante.[3]
A partir de 1922, Elmire Vautier fue a menudo compañera de reparto de René Navarre (1877 - 1968), llegando a ser su segunda esposa[4] tras casarse el 5 de abril de 1924 en Tours. Tuvieron una hija, Marie Madeleine Muguette Pascaline Navarre (1924 - 2008).[5]
En 1922 rodó Le Roi de Camargue (con el papel de Lisette), Judith (como una condesa) y la serie de 12 cortometrajes L'Homme aux trois masques. En 1923 hizo una nueva serie de cortometrajes, Vidocq, con un total de 10 episodios en los que encarnaba a Manon-la-Blonde, y Ferragus, producción en la cual era Desmarets. En 1925 actuó en la serie de 8 cortometrajes Jean Chouan, en 1927 en los cuatro episodios de Belphégor (como Simone Desroches), y en 1929 actuó en su último film mudo, La Tentation.
Sus actuaciones en el cine mudo fueron bien acogidas por la crítica. Su trabajo en Sa Gosse en 1919 fue bien considerado por el diario l'Impartial.[6] También obtuvo buenas críticas en 1923,[7] en 1924,[8] y en 1925.[9][10] En 1927[11] fue, junto con Sandra Milowanoff y Paulette Berger, una de las tres artistas más apreciadas por el público.[12] Sin embargo, también obtuvo algunas malas críticas, como en el año 1928.[13]
En 1930, Elmire Vautier pasó al cine sonoro, actuando en algunas producciones francesas rodadas en los estudios parisinos de la productora Paramount. Sin embargo, con la nueva técnica su carrera se vio frenada, ya que sus interpretaciones eran demasiado teatrales. Entre 1931 y 1934 se apartó de los platós, intentando dedicarse a la moda.[14]
Elmire Vautier falleció a causa de una crisis cardíaca el 19 de abril de 1954 en Livilliers, Francia, siendo enterrada en el cementerio de dicha población.
↑Registro NMD (Nacimientos-Matrimonios-Muertes) de Granchain, 1863/1902, página 305
↑Henri Bousquet, De Pathé Frères à Pathé Cinéma: 1923, 1924, 1925, 1926, 1927, 2004, pág.486
↑El diario L’Impartial n° 12079 de 24 de abril de 1919 escribía sobre Sa Gosse: « Une jeune paysanne a été abandonnée par le père de son enfant. Écœurée par la médisance provinciale; elle laisse « sa Gosse » à ses vieux parents et va pour refaire sa vie à Paris où, tombée dans le ruisseau, elle s'élève sur les planches d'un beuglant de faubourg. Elle chante les Pierreuses, c'est l'idole. Un soir, un compositeur de chansons vient lui offrir une création ; sans s'en douter, c'est l'histoire de sa vie qu'il lui offre de chanter en public et la chanteuse réaliste pense à « sa Gosse »qu'elle va voir au village et qu'elle ramène avec elle. Ici apparaît le symbole gracieux de l'innocence enfantine qui s'impose dans ce milieu de cabots, braves gens au fond, bohèmes de la misère et qui, par respect pour l'enfance, surveillent devant la «Gosse» leur langage et leurs attitudes. Hobereau de province, le père de l'enfant souffrait en secret de ne plus voir « sa Gosse ». Il vient à Paris, veut revoir la mère qui refuse de le recevoir, se glisse dans les coulisses et sauve la petite qui, prise dans un engrenage, allait être tuée peut-être : Son acte courageux lui a fait obtenir le pardon de la mère de «sa Gosse» qui est maintenant« leur gosse » à tous les deux. Mlle Elmire Vautier a rendu avec talent et un réalisme discret le rôle de l'étoile de beuglant. C'est une jolie personne, au visage expressif, dont nous aurons le plaisir à suivre la carrière cinégraphique. Les scènes nous donnant l'impression d'assister, de la coulisse, à une représentation de Caf’conc', sont en tous points parfaites et le numéro acrobatique qui précède l'accident de la fillette est non seulement bien réglé mais impeccablement exécuté. »
↑René Navarre era viudo de la actriz inglesa Nelly Palmer (Runcorn 1891 - París 1916), Fantômas c'était moi : Souvenirs du créateur de Fantômas en 1913, libro de François-Marie Pons, ediciones L'Harmattan 2012
↑El siguiente anuncio: « Elmire Vautier a créé pour vous de jolis modèles Robes - Manteaux - Chapeaux. Elle compte sur votre prochaine visite - Haute Couture, 27, avenue Junod Paris », se publicó en los números de la publicación La Rampe de noviembre (n° 593) y diciembre (n° 594) de 1933
↑Journal des débats politiques et littéraires n° 1212 de 22 de diciembre de 1943