10th Mountain Division (Light Infantry) | |
Insigne d'épaule de la 10e division de montagne américaine | |
Création | 15 juillet 1943 |
---|---|
Pays | États-Unis |
Branche | United States Army |
Type | Division d'infanterie |
Rôle | Infanterie légère |
Fait partie de | XVIII Airborne Corps |
Garnison | Fort Drum, New York |
Devise | « Climb to glory » « La montée vers la gloire » |
Guerres | Seconde Guerre mondiale, Guerre du Golfe, Opération Restore Hope en Somalie, Guerre en Afghanistan, Guerre en Irak |
Commandant | Major General Michael L Oates |
Commandant historique | Lieutenant-Général James L. Terry |
modifier |
La 10e Division de Montagne (en anglais : 10th Mountain Division (Light Infantry)) est une division d'infanterie de l'US Army, organisée lors de sa création pour combattre en milieu montagneux. Désormais elle garde l'appellation « montagne » (mountain en anglais) pour des raisons uniquement historiques et traditionnelles.
Intégrée au XVIII Airborne Corps, c'est une unité d'infanterie légère censée être déployée sur n'importe quel point du globe en 96 heures. Pour atteindre cet objectif, l'une des deux brigades d'infanterie est désignée comme étant la première à partir, et au sein de celle-ci, l'un des bataillons est désigné comme le premier à partir.
La 10e Division de Montagne est activée pour la première fois le à Camp Hale, dans le Colorado[1]. Elle porte alors le nom de 10th Light Division (Alpine), 10e division légère. Le , elle est renommée 10th Mountain Division (10e Division de Montagne).
La 10e Division de Montagne fut engagée pour la première fois le durant la campagne d'Italie, dans la chaîne des Apennins[2]. Elle fut la première unité à conquérir durablement le mont Belvédère tenu par la Wehrmacht[3], et servit ensuite d'unité d'avant-garde au profit de la 5e armée américaine lors de son avancée dans la plaine du Pô[4].
En 114 jours de combats, la 10e Division de Montagne est créditée de la destruction de 5 divisions d'élite de la Wehrmacht. Elle perdit 992 hommes et eut 4154 blessés. Les soldats de la division ont reçu un total d'une Medal of Honor, trois Distinguished Service Cross, une Distinguished Service Medal, 449 Silver Stars, sept Legion of Merit, 15 Soldier's Medals, et 7729 Bronze Star Medals.
Comme c'était l'une des dernières unités entrées en action, elle était inscrite sur la liste de celles qui devaient participer à l'invasion du Japon. La capitulation nipponne changea les plans de l'état-major, qui lui assigna le rôle de force d'occupation en Italie. Elle n'y resta pas longtemps, elle fut renvoyée à Camp Carson (Colorado) en , où elle fut démantelée le .
Le , la 10e Division de Montagne fut réactivée en tant que division d'entraînement à Fort Riley (Kansas), sous le nom de 10e Division d'infanterie[1]. Elle servait à entraîner les soldats d'autres unités aux spécificités du combat en montagne, une mission qui prit de l'importance avec la guerre de Corée.
En , la 10e Division de Montagne retrouva son statut de division de combat, et fut envoyée en Allemagne de l'Ouest où elle occupa une position centrale dans le dispositif de l'OTAN[5]. Elle fut renvoyée aux États-Unis en 1958 et démantelée une seconde fois le à Fort Benning (Géorgie)[1].
Le , la 10e Division de Montagne fut à nouveau réactivée et basée à Fort Drum (New York)[1]. Ses effectifs sont de deux brigades, une brigade héliportée lui étant ajoutée en 1988.
Près de 1 200 hommes de la 10e Division de Montagne ont participé à l'Opération Tempête du désert, en tant que soutien à la 24e division d'infanterie mécanisée.
Des éléments de la 10e Division de Montagne ont également participé à l'opération Restore Hope en Somalie, de 1992 à 1994, intervenant notamment pour dégager les Rangers qui tentaient d'arrêter des adjoints du chef de guerre Mohamed Farrah Aidid lors de la bataille de Mogadiscio. Près de 7 300 soldats de la 10e Division de Montagne ont servi en Somalie.
De 1994 à 1995, 8 600 soldats servent en Haïti dans le cadre de l'opération Uphold Democracy (Soutien à la Démocratie). 2 000 d'entre eux réalisèrent une première, l'assaut aéroporté d'une unité de l'US Army depuis un porte-avions de l'US Navy. La 10e fut l'unité centrale de la force internationale servant à stabiliser Haïti.
De 1996 à 2000, la 10e division de Montagne envoya des détachements en Bosnie, afin de préserver la paix dans la région des Balkans.
En , la 10e Division de Montagne fut déployée en Afghanistan pour lutter contre les Talibans et Al-Qaïda. Elle participa notamment aux opérations "Anaconda" et "Mountain Lion"[1]. En 2003, des éléments de la division sont de retour en Afghanistan[6],[7].
Des unités de la division ont aussi été engagées dès 2003 en Irak. Même si elle n'a pas participé aux opérations de combat majeures, la 10e Division de Montagne est impliquée dans les opérations de la Coalition depuis lors.
En , des éléments de la division ont également porté secours à la population d'Haïti, frappée par un séisme dévastateur.
La 10e Division de Montagne a été réorganisée à de nombreuses reprises. Le , elle est réorganisée selon le concept de division modulaire, certaines unités étant dissoutes, d'autres étant créées.
En 2007, elle aligne 6 brigades, dont 4 de combat, une d'aviation et une de soutien :
La 29e division d'infanterie, composée d'éléments de la Garde nationale de plusieurs États (Virginie, Maryland, Caroline du Nord, Puerto Rico) est l'unité associée à la 10e Division de Montagne.
Ruban | Récompense | Année | Notes |
---|---|---|---|
Meritorious Unit Commendation (Army) | 2001–2002 | pour service en Asie Centrale | |
Meritorious Unit Commendation (Army) | 2003–2004 | pour service en Afghanistan | |
Meritorious Unit Commendation (Army) | 2008–2009 | pour service en Iraq[8] |
History of the tenth light division (alpine). (2006, December 10). In Wikisource, The Free Library. Retrieved 09:35, September 16, 2007, from