13e division الفرقة 13 | |
![]() | |
Idéologie | Nationalisme syrien, sécularisme |
---|---|
Objectifs | Renversement du régime baasiste de Bachar el-Assad Établissement d'une démocratie |
Statut | Inactif |
Fondation | |
Date de formation | |
Pays d'origine | Syrie |
Dissolution | |
Date de dissolution | |
Causes | Fusion avec d'autres groupes pour former l'Armée libre d'Idleb |
Actions | |
Zone d'opération | Gouvernorats d'Idleb, Hama et Alep |
Organisation | |
Chefs principaux | Ahmed al-Saoud |
Membres | 1 000 à 1 800[1],[2],[3] |
Fait partie de | ![]() Fatah Halab (2015-2017) Armée libre d'Idleb (depuis 2016) Chambre d'opérations Hawar Kilis (depuis 2016) |
Soutenu par | États-Unis, Qatar, Arabie saoudite, Libye |
modifier ![]() |
La 13e division (arabe : الفرقة 13, Forqat 13) était un groupe rebelle, formé au cours de la guerre civile syrienne et actif de 2013 à 2016. En 2016, le groupe fusionne avec d'autres groupes rebelles pour former l'Armée libre d'Idleb.
La 13e division est fondée le et est affiliée à l'Armée syrienne libre[1],[2].
En , la division fonde avec d'autres mouvements le Conseil de Commandement révolutionnaire syrien (en)[2].
Elle fait également partie des mouvements qui fondent le la chambre d'opérations Fatah Halab, active dans le gouvernorat d'Alep[4],[5].
En , elle intègre la Chambre d'opérations Hawar Kilis[6].
Le , la 13e division, la Division du Nord et Liwa Suqour al-Jabal fusionnent pour former l'Armée libre d'Idleb[7].
Selon Jennifer Cafarella et Genevieve Casagrande, analystes pour the Institute for the Study of War, la 13e division est modérée et séculariste[8].
La 13e division est dirigée par le lieutenant-colonel Ahmed al-Saoud, un officier ayant déserté l'armée syrienne en [2]. En il affirme être à la tête de 1 800 hommes divisés en 10 compagnies[1],[2],[3].
Le groupe est actif dans les gouvernorats d'Idleb, Hama et Alep[1],[3],[2]. Son quartier général est établi à Ma'arrat al-Numan[1],[2]. Selon Madjid Zerrouky, journaliste du Monde, contrairement à d'autres groupes de l'ASL s'étant discrédités par des exactions ou de la corruption, la 13e division « a toujours joui d'une grande popularité auprès de la population »[9]. Elle perd cependant toutes ses bases à Ma'arrat al-Numan le , après des combats contre les djihadistes du Front al-Nosra et de Jound al-Aqsa[10],[11],[9]. Le chercheur Charles Lister souligne que les États-Unis ne lui ont pas apporté de soutien lors de ces affrontements[12].
En , le lieutenant-colonel Saoud affirme avoir reçu des armes du Qatar, de l'Arabie saoudite et de la Libye[2]. Soutenu également par les États-Unis, la 13e division est un des premiers groupes rebelles à bénéficier à partir d' de missiles antichar BGM-71 TOW américains[1],[2],[8].