52 Herculis

52 Herculis
Description de cette image, également commentée ci-après
Courbe de lumière de 52 Herculis, tracée à partir des données du satellite TESS[1].
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 16h 49m 14,218s[2]
Déclinaison +45° 58′ 59,96″[2]
Constellation Hercule
Magnitude apparente 4,78 à 4,85[3] / 8,85 (9,0 + 9,1)[4]

Localisation dans la constellation : Hercule

(Voir situation dans la constellation : Hercule)
Caractéristiques
Stade évolutif séquence principale[4]
Type spectral A1VpSiSrCr[5] / K0V?[4]
Indice U-B +0,04[6]
Indice B-V +0,09[6]
Indice R-I +0,01[6]
Variabilité α2 CVn[3]
Astrométrie
Vitesse radiale −1,6 ± 0,5 km/s[7]
Mouvement propre μα = +22,57 mas/a[2]
μδ = −51,35 mas/a[2]
Parallaxe 18,10 ± 0,34 mas[2]
Distance 180 ± 3 al
(55 ± 1 pc)
Magnitude absolue 1,16[8] / 5,47 + 5,57
Caractéristiques physiques
Masse 2,19+0,14
−0,22
 M[9]
Rayon 2,30 ± 0,11 R[9]
Gravité de surface (log g) 4,06+0,05
−0,06
[9]
Luminosité 29,5+2,1
−2,0
 L[9]
Température 8 840 ± 190 K[9]
Rotation 23,2 ± 1,4 km/s[9]
Âge 525+234
−162
 Ma[9]
Composants stellaires
Composants stellaires 52 Her A, 52 Her BC
Orbite
Compagnon 52 Her C[8]
Demi-grand axe (a) 0,279 ± 0,005
Excentricité (e) 0,13 ± 0,02
Période (P) 56,4 ± 0,3 a
Inclinaison (i) 37,4+2,6
−2,8
°
Argument du périastre (ω) 69,4°
Longitude du nœud ascendant (Ω) 57,5°
Époque du périastre (τ) 1 991,2 a

Désignations

52 Her, V637 Her, HD 152107, HIP 82321, HR 6254, ADS 10227ABC, BD+46°2220, SAO 46305, WDS J16492 +4559A,BC[10]

52 Herculis (en abrégé 52 Her) est une étoile triple[8],[4] de cinquième magnitude de la constellation boréale d'Hercule. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, le système est situé à environ ∼ 180 a.l. (∼ 55,2 pc) de la Terre[2]. Il se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale de −1,6 km/s[7]

Sa composante primaire, désignée 52 Herculis A, est une étoile chimiquement particulière magnétique[11] de type spectral A1VpSiSrCr[5], dont le spectre apparaît comme celui d'une étoile blanche de la séquence principale qui présente des surabondance marquées en silicium, strontium et chrome. C'est une variable de type α2 Canum Venaticorum dont la magnitude apparente varie entre 4,78 et 4,85 selon une période de 3,856 7 jours[3]. Elle possède de ce fait la désignation d'étoile variable de V637 Herculis[3]. L'étoile est âgée autour de 525 millions d'années et elle est 2,2 fois plus massive que le Soleil. Elle tourne sur elle-même à une vitesse de rotation projetée de 23 km/s. Le rayon de l'étoile est 2,3 fois plus grand que le rayon solaire, elle est 29,5 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 8 840 K[9].

Les deux autres étoiles du système, 52 Herculis B et C, forment un sous-système binaire dont la période orbitale est de 56 ans, avec un demi-grand axe de 0,279 seconde d'arc et une excentricité orbitale de 0,13[8]. Elles ont une séparation angulaire de 1,78 seconde d'arc avec l'étoile primaire[4]. La masse totale de la paire est de 1,16 ± 0,09 M[8] et elles ont une magnitude apparente combinée de 8,85[4]. Le membre le plus brillant de la paire est une naine orange de type spectral K0V présumé[4].

Notes et références

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  1. (en) « MAST: Barbara A. Mikulski Archive for Space Telescopes », Space Telescope Science Institute (consulté le )
  2. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  3. a b c et d (en) N. N. Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne, consulté le )
  4. a b c d e f et g (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  5. a et b (en) H. A. Abt, « Visual multiples. VII - MK classifications », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 45,‎ , p. 437 (DOI 10.1086/190719, Bibcode 1981ApJS...45..437A)
  6. a b et c (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  7. a et b (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  8. a b c d et e (en) R. J. De Rosa et al., « The Volume-limited A-Star (VAST) survey - II. Orbital motion monitoring of A-type star multiples », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 422, no 4,‎ , p. 2765 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2011.20397.x, Bibcode 2012MNRAS.422.2765D, arXiv 1112.3666)
  9. a b c d e f g et h (en) J. Sikora et al., « A Volume-Limited Survey of mCP Stars Within 100pc I: Fundamental Parameters and Chemical Abundances », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 483, no 2,‎ , p. 2300–2324 (DOI 10.1093/mnras/sty3105, Bibcode 2019MNRAS.483.2300S, arXiv 1811.05633)
  10. (en) * 52 Her -- alpha2 CVn Variable sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  11. (en) V. D. Bychkov et al., « Magnetic field of the Ap star 52 Her », Astrophysical Bulletin, vol. 67, no 2,‎ , p. 207–215 (DOI 10.1134/S199034131202006X, Bibcode 2012AstBu..67..207B)

Liens externes

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