69 Herculis

e Herculis

69 Herculis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 17h 17m 40,25320s[1]
Déclinaison +37° 17′ 29,4226″[1]
Constellation Hercule
Magnitude apparente 4,63 (4,66 + 8,68)[2]

Localisation dans la constellation : Hercule

(Voir situation dans la constellation : Hercule)
Caractéristiques
Stade évolutif séquence principale
Type spectral A2V[3]
Indice U-B −0,03[4]
Indice B-V +0,05[4]
Indice R-I 0,00[4]
Astrométrie
Vitesse radiale −9,90 ± 1,78 km/s[5]
Mouvement propre μα = −38,796 mas/a[1]
μδ = +58,493 mas/a[1]
Parallaxe 18,654 6 ± 0,084 9 mas[1]
Distance 53,606 ± 0,244 pc (∼175 al)[6]
Magnitude absolue +0,99[7]
Caractéristiques physiques
Masse 2,12 M[8]
Rayon 2,2 R[9]
Gravité de surface (log g) 4,02[10]
Luminosité 36,64 L[7]
Température 9 141 K[10]
Métallicité [Fe/H] = +0,29[10]
Rotation 141 km/s[10]
Âge 155 Ma[11]

Désignations

e Her, 69 Her, HD 156729, HIP 84606, HR 6436, BD+37°2864, SAO 65921, WDS J17177 +3717[6]

69 Herculis (en abrégé 69 Her) est une étoile binaire[2] de la constellation boréale d'Hercule. Elle porte également la désignation de Bayer de e Herculis, 69 Herculis étant sa désignation de Flamsteed[6]. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente combinée de 4,63[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Gaia, le système est distant d'environ ∼ 175 a.l. (∼ 53,7 pc) de la Terre[1]. Il se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale de −10 km/s[5].

Sa composante primaire de magnitude 4,66[2], désignée 69 Herculis A, est une étoile blanche de la séquence principale de type spectral A2V[3]. Elle est âgée de 155 millions d'années[11] et elle est 2,12 fois plus massive que le Soleil[8]. L'étoile tourne rapidement sur elle-même, à une vitesse de rotation projetée de 155 km/s, ce qui lui donne un bourrelet équatorial qui est 5 % plus grand que son rayon solaire[11]. Le rayon de l'étoile est 2,2 fois plus grand que le rayon solaire[9], elle est 37 fois plus lumineuse que le Soleil[7] et sa température de surface est de 9 141 K[10].

La composante secondaire, 69 Herculis B, est une étoile de magnitude 8,68 située à une séparation angulaire de 0,84 seconde d'arc de la primaire en 2008[2]. Une émission de rayons X a été détectée en provenance du système. Étant donné que les étoiles de type A ne sont pas supposées être une source de rayons X, cette émission vient très probablement du compagnon[12].

Notes et références

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  1. a b c d e et f (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c d et e (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  3. a et b (en) A. Cowley et al., « A study of the bright A stars. I. A catalogue of spectral classifications », The Astronomical Journal, vol. 74,‎ , p. 375–406 (DOI 10.1086/110819, Bibcode 1969AJ.....74..375C)
  4. a b et c (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  5. a et b (en) J. H. J. de Bruijne et A.-C. Eilers, « Radial velocities for the HIPPARCOS-Gaia Hundred-Thousand-Proper-Motion project », Astronomy & Astrophysics, vol. 546,‎ , p. 14, article no A61 (DOI 10.1051/0004-6361/201219219, Bibcode 2012A&A...546A..61D, arXiv 1208.3048)
  6. a b et c (en) * e Her -- High Proper Motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  7. a b et c (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  8. a et b (en) Trevor J. David et Lynne A. Hillenbrand, « The Ages of Early-Type Stars: Strömgren Photometric Methods Calibrated, Validated, Tested, and Applied to Hosts and Prospective Hosts of Directly Imaged Exoplanets », The Astrophysical Journal, vol. 804, no 2,‎ , p. 146 (DOI 10.1088/0004-637X/804/2/146, Bibcode 2015ApJ...804..146D, arXiv 1501.03154)
  9. a et b (en) L. E. Pasinetti Fracassini et al., « Catalogue of Apparent Diameters and Absolute Radii of Stars (CADARS) - Third edition - Comments and statistics », Astronomy & Astrophysics, vol. 367, no 2,‎ , p. 521–24 (DOI 10.1051/0004-6361:20000451, Bibcode 2001A&A...367..521P, arXiv astro-ph/0012289)
  10. a b c d et e (en) D. Erspamer et P. North, « Automated spectroscopic abundances of A and F-type stars using echelle spectrographs. II. Abundances of 140 A-F stars from ELODIE », Astronomy & Astrophysics, vol. 398, no 3,‎ , p. 1121–1135 (DOI 10.1051/0004-6361:20021711, Bibcode 2003A&A...398.1121E, arXiv astro-ph/0210065)
  11. a b et c (en) Gerard T. van Belle, « Interferometric observations of rapidly rotating stars », The Astronomy and Astrophysics Review, vol. 20, no 1,‎ , p. 51 (DOI 10.1007/s00159-012-0051-2, Bibcode 2012A&ARv..20...51V, arXiv 1204.2572)
  12. (en) C. Schröder et J. H. M. M. Schmitt, « X-ray emission from A-type stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 475, no 2,‎ , p. 677−684 (DOI 10.1051/0004-6361:20077429 Accès libre, Bibcode 2007A&A...475..677S)

Liens externes

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