Fils d'un avocat au Parlement de Paris, conseiller-secrétaire du Roi en la Grande Chancellerie[6], Ange-Martial Delafortelle devient employé aux Subsistances puis réquisitionnaire sous la Révolution et le Directoire[7]. Après avoir publié quelques œuvres poétiques[8], c'est sous le Consulat qu'il se lance dans la carrière d'auteur dramatique avec Le Peintre dans son ménage, une comédie écrite avec Jacques-André Jacquelin, fonctionnaire comme lui au ministère de la Guerre, représentée au théâtre des Jeunes-Artistes en .
Lafortelle mettra fin à sa carrière littéraire avec la création en à l'Opéra-Comique du drame lyrique du compositeur Michele CarafaMasaniello, ou le Pêcheur napolitain qui demeure son plus grand succès d'auteur.
1803 : Le Mot de l'énigme, vaudeville en 1 acte, avec René de Chazet et Marc-Antoine Désaugiers, au théâtre Montansier ()
1804 : L'Hôtel de Lorraine, ou La mine est trompeuse, proverbe en 1 acte, mêlé de vaudevilles, avec René de Chazet et Francis d'Allarde, au théâtre Montansier ()
1804 : L'Amour et l'Argent, ou le Créancier rival, comédie en 1 acte, en prose, mêlée de vaudevilles, avec René de Chazet et Marc-Antoine Désaugiers, au théâtre Montansier ()[10]
1804 : La Belle Milanaise, ou la Fille-femme, page et soldat, mélodrame en 3 actes, à grand spectacle, orné de chants, avec Charles Henrion et Joseph Servières, musique de M. Leblanc, au théâtre de la Gaîté ()
1804 : L'École des gourmands, vaudeville en 1 acte, avec René de Chazet et Francis d'Allarde, au théâtre Montansier (1er août)
1804 : Les Charbonniers de la Forêt Noire, comédie en 3 actes, mêlée de vaudevilles, avec Serwin et Joseph Servières, au théâtre de la Porte-Saint-Martin ()
1805 : La Fille jockey, vaudeville en 1 acte, avec René de Chazet, au théâtre du Palais-Royal ()
1805 : Dubelloy, ou les Templiers, vaudeville en 1 acte, avec René de Chazet, au théâtre du Vaudeville (1er septembre)
1805 : Cassandre, malade imaginaire, vaudeville en un acte, au théâtre du Vaudeville ()
1806 : La Nuit d'auberge, vaudeville en 1 acte, avec Moreau de Commagny, au théâtre du Palais-Royal ()
1806 : Voltaire chez Ninon, fait historique en 1 acte et en prose, mêlé de vaudevilles, avec Moreau de Commagny, au théâtre du Vaudeville ()
1806 : Faut-il se marier ?, comédie en 2 actes, mêlée de vaudevilles, avec Francis d'Allarde, au théâtre Montansier ()
1806 : Monsieur Giraffe, ou la Mort de l'ours blanc, vaudeville en 1 acte avec Francis d'Allarde, au théâtre Montansier ()
1807 : Le Château et la Chaumière, vaudeville en 1 acte, avec Charles Henrion, au théâtre du Vaudeville ()
1808 : Poisson chez Colbert, comédie en 1 acte et en prose, mêlée de vaudevilles, avec Moreau de Commagny, au théâtre du Vaudeville ()
1809 : Bérenger, ou l'Anneau de mariage, vaudeville en 1 acte, avec Victorin Fabre, au théâtre du Vaudeville, ()
1810 : Une visite à Saint-Cyr, vaudeville en 1 acte, avec Moreau de Commagny, au théâtre du Vaudeville ()
1811 : L'Auteur sans le savoir, vaudeville en 1 acte avec Joseph Pain, au théâtre du Vaudeville ()
1812 : La Femme de chambre ou la Vengeance d'un Gascon, comédie en 1 acte et en prose, mêlée de vaudevilles, au théâtre des Variétés ()
1813 : Tout pour l'enseigne, ou la Manie du jour, vaudeville en 1 acte, avec Nicolas Brazier, Jean-Toussaint Merle et Moreau de Commagny, au théâtre des Variétés ()
1813 : Le Sérail en goguette ou le Panier de vin de Champagne, comédie en 1 acte mêlée de vaudevilles, avec Jean-Toussaint Merle, au théâtre des Variétés ()
1813 : Baboukin, ou le Sérail en goguette, vaudeville en 1 acte, avec Jean-Toussaint Merle et Moreau de Commagny, au théâtre des Variétés ()[12]
1814 : Monsieur Crouton, ou l'Aspirant au Salon, pièce grivoise en 1 acte, mêlée de couplets, avec Moreau de Commagny et Francis d'Allarde, au théâtre des Variétés ()
1815 : Le Cordier de Samarcande, ou Tout tient au bonheur, comédie en 1 acte, en prose, mêlée de couplets, tirée d'un conte des Mille et une nuits, avec Moreau de Commagny, au théâtre des Variétés ()
1815 : Les Rencontres au corps-de-garde, vaudeville en 1 acte, avec Nicolas Brazier et Jean-Toussaint Merle, au théâtre des Variétés ()
1816 : Les Deux Vaudevilles, ou la Gaîté et le Sentiment, vaudeville épisodique en 1 acte, avec Nicolas Brazier et Jean-Toussaint Merle, au théâtre des Variétés ()
1816 : La Fin du monde, ou les Taches dans le soleil, vaudeville en 1 acte, avec Nicolas Brazier et Jean-Toussaint Merle, au théâtre des Variétés ()
1816 : Les Montagnes russes, vaudeville en 1 acte avec Nicolas Brazier, Moreau de Commagny et Jean-Toussaint Merle, au théâtre des Variétés ()
1818 : Le Sergent Québrantador, ou l'Auberge ensorcelée, vaudeville en 1 acte avec Nicolas Brazier et Jean-Toussaint Merle, d'après Le Diable boiteux d'Alain-René Lesage, au théâtre des Variétés (non imprimé)
1820 : Les Étrennes à contre-sens, vaudeville en 1 acte, avec Nicolas Brazier et Jean-Toussaint Merle, au théâtre de la Porte-Saint-Martin (1er janvier)
1821 : Le Comédien de Bruxelles, ou la Prévention vaincue, comédie-anecdote en 1 acte, mêlée de vaudevilles, au théâtre du Vaudeville ()
1821 : Les Joueurs, ou la Hausse et la baisse, comédie en 1 acte, mêlée de couplets, avec Francis d'Allarde et Moreau de Commagny, au théâtre des Variétés ()
Biographie des hommes vivants, ou Histoire par ordre alphabétique de la vie publique de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs actions et leurs écrits, Antoine Boucher, Paris, 1818[14]
Joseph-Marie Quérard, La France littéraire, ou Dictionnaire bibliographique des savants, historiens et gens de lettres de la France, Firmin-Didot, Paris, 1826-1842[16]
Camille Dreyfus, André Berthelot, La Grande encyclopédie : inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts, H. Lamirault et Cie, Paris, 1886[17].
↑Henri-Louis de Lafortelle (1732-1796) portait le titre d'écuyer à la suite de l'achat d'un office de secrétaire du Roi en 1777. Son fils abandonnera titre et particule sous la Révolution.
↑Le Testament de Polichinelle. Œuvres complètes de Eugène Scribe de l'Académie française, deuxième série, p. 105, E. Dentu libraire-éditeur, Paris, 1878, lire en ligne sur Gallica.